Ma vie d'Autiste de Temple Grandin

CHEVALLIER Béatrice
Ludivine DUJON, COORDINATRICE – Groupe A / GRETA NORD ALLIER[pic 1]

1. Éditeur

Odile JACOB[pic 2]

Auteur[pic 3]

Temple Grandin est née le 29 août 1947. Elle est une spécialiste internationale en zootechnie. Elle possède sa propre entreprise de conseils sur les conditions d’élevage des animaux et est devenu une experte en conception d’équipements pour le bétail. Temple est également professeur en science animale à l’université de Fort Collins (Collorado).

Elle a écrit aussi : Penser en images en 1997

Date de l’édition

Version originale : Emergence : Labeled autistic, écrite en      Anglais/Americain en 1986.

Version Française : ma vie d’autiste, traduite par Virginie Schaefer et éditée en 1994.

1. Résumé

                    Temple Grandin est né en 1947 alors que sa maman n’avait que 19 ans.  Dès les premiers mois, sa mère s’est rendu compte qu’elle était « différente ». En effet, Temple ne supporte pas l’affection, elle en devenait agressive et violente « Maman a essayé de me prendre dans ses bras et je l’ai griffé comme un animal ». Pendant trois ans, Temple enchainait les bêtises, elle écrivait sur les murs, répandait des excréments et faisait d’énormes colères. Sa maman décide alors de consulter un neurologue.

      C’est alors qu’elle a été évaluée sur l’échelle de Rimland. En général, les thérapeutes s'opposent à toute concession aux obsessions. Mais les obsessions, chez les enfants autistes, sont souvent un moyen de diminuer l'excitation d'un système nerveux hyperactif, puis diagnostiquée autiste.

                     À l’âge de cinq ans, Temple rentre à l’école maternelle où l’inquiétude se montre très forte du fait d’affronter un nouvel environnement. A la demande sa mère, Temple n’est pas rentrée en même temps que les autres en classe, car du fait de sa différence, les enseignants devaient l’expliquer aux autres élèves. Il a été très compliqué pour Temple d’accomplir des matières comme les maths et le Français, cependant, elle était douée en art plastiques et en couture, car c’était selon elle, le moyen de faire quelque chose avec son imagination, et ça la fascinait. Elle ne supporte aucune approche tactile avec les autres, mais au fond d’elle l’a désirée pleinement… C’est en CE1 qu’elle a commencé à rêver d’un mécanisme qui lui apporterait une stimulation tactile intense et agréable pour son corps. Le premier modèle était un costume gonflable qui appliquerait une pression sur son corps, le deuxième ressemblait à un cercueil dont les doublures la serreraient tout doucement. Mais le plus important pour Temple dans ses systèmes imaginés était la sensation qu’elle pourrait avoir sur cette stimulation tactile.

                       Après sa classe de CE2, ces parents l’envoient dans une colonie de vacances.  Celle-ci n’est pas très enthousiaste par peur du changement. Mais au moment de s’y rendre elle est très curieuse et pose un tas de question à sa mère. En arrivant à la colonie, elle rencontre de nouveau enfants, ceux-ci sont très portés sur la sexualité, alors que Temple n’a aucune connaissance dans ce domaine. C’est alors le début des ennuis car Temple se laisse prendre au jeu de ces camarades « baisables, néné, bite » et s’amuse avec le nouveau vocabulaire de ceux-ci ce qui dérange fortement ses moniteurs. Au bout d’une semaine, elle attrape une infection urinaire. Temple a le droit à un tas d’examens autour de son appareil génital, ce qui la gêne.  A son retour chez elle, sa mère est inquiète et se confie au pédopsychiatre qui la suit depuis sa naissance.

                         Les années passèrent et Temple rentra au collège, une expérience troublante et traumatisante, car il y avait beaucoup de changement par rapport à son école primaire. Plus de monde, plus de professeurs et un établissement beaucoup plus grand.                                                                                                              Ce qui la poussait à faire des bêtises dans les matières qu’elle n’aimait pas car elle s’ennuyait. Mais elle s’y habitue et reste deux ans et demi avant d’être renvoyé à cause d’un de ces excès de colère qui aurait pu rendre une camarade aveugle. Le directeur n’a même pas voulu entendre la version des faits de Temple, elle était différente, donc c’était de sa faute.

       Les parents de Temple ont donc cherché une autre école.                                                                                                    

                           Après des recherches pour préscolariser Temple, ses parents ont décidé de l’envoyer dans un internat spécialisé, qui permet au jeune de se familiariser avec la nature.

       L’établissement était plus petit que celui dont elle venait de se faire renvoyer, ce qui la rassuré.

       L’adaptation à ce nouveau milieu est très dure et lui donne beaucoup d’anxiété. Elle règle toutes ces discordes avec ces camarades en leurs distribuant des claques. Malgré ses multiples crises de colère, les enseignants étaient patients. Mais le contact avec les chevaux lui fait du bien et l’aide à calmer ces crises de nerf. N’ayant pas trouvé un moyen de se contrôler, elle s’accroche à des obsessions comme le Rotor, une attraction à sensation qu’elle découvre avec son école.

       La force centrifuge lui procurait une sensation de bien-être et de détente.

      « Des études récentes démontrent qu’en stimulant leur système vestibulaire deux fois par semaine, en les faisant tourner sur une chaise de bureau, par exemple, on réduit leur niveau d’hyperactivité. »

       Mais elle fut que passagère puisqu’elle en trouva une autre.

       La porte qui la sauvera d’après le sermon du pasteur un jour. Elle essayera toutes les portes avant de trouver la bonne porte, situé en haut d’une échelle, qui lui procurera paix et soulagement. Une fois cette porte franchie, elle arrive à se libérer de sa maladie et réfléchit sur sa vie.

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