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MIROIR, MON BEAU MIROIR

Commentaire de texte : MIROIR, MON BEAU MIROIR. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  3 463 Vues

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MIROIR, MON BEAU MIROIR

« Miroir, mon beau miroir… » dis moi que je suis la plus belle. Toute les personnes connaissent cette réplique qui nous montre à quel point la beauté extérieure est importante. Notre société actuelle peut être définie grâce à celle-ci. On peut alors se demander quel rapport au corps véhicule notre société et quels sont les effets de celui-ci sur notre apparence ?

Le corpus qui est proposé aborde ce thème. Le premier document est un extrait d’un livre de Henry DELMAR et Jean-François MATTE nommée « philosophie de la chirurgie esthétique : Une chirurgie nommée Désirs » et publié en 2011. Le deuxième texte est également un essai philosophique rédigé par David LE BRETON nommé « Quadrige » et publié en 1990. Vient ensuite un poème d’OVIDE nommé « Les Amours » datant de 1930. Le dernier document est, quant à lui, un extrait du roman « Fort comme la mort » de 1889 et écrit par Guy MAUPASSANT.

Nous verrons tout d’abord le rapport de notre corps au monde extérieur.

Dans un second temps, nous nous intéresserons au corps devenu le miroir de l’âme.

Le corps est un instrument qui nous permet de transmettre des valeurs sociales.

En effet, le corps permet d’aborder des valeurs sociales et possède donc une fonction de communication.

Selon Le Breton, le rapport au corps n’est plus le même que durant les années soixante-dix.

Les sociétés actuelles changent nos apparences et nous pousse à être de plus en plus attentif au moindre détail le concernant. Delmar montre, en effet, que le corps n’est plus considéré comme étant la maison de l’âme mais simplement une marchandise qui est bénéfique pour l’économie de certains marchés. Le domaine de la chirurgie esthétique ne cesse de se développer. Ovide décrit un amant faisant des reproches à sa bien-aimée car celle-ci aurait maltraitée sa chevelure par coquetterie excessive. Cet homme est « bouleversé » par l’état de sa bien-aimée qui a été transformée lors de sa quête de la beauté et ne retrouve pas le bijou naturel par lequel il fût époustoufler. Enfin, Maupassant montrent que la comtesse est extrêmement gênée par les regards de sa femme de chambre qui ne cesse de lui lancer des critiques sur son apparence. Se rajoute à cela, sa jeune fille, sous ses yeux et à peine âgée de dix-huit ans, qui est ravissante et qui lui rappelle sa beauté du passé et sa perte actuelle.

A ce rôle de rapport au corps s’ajoute l’éternel insatisfaction de notre apparence.

Delmar insiste sur la culture de consommation inassouvie chez les individus et qui ne sera jamais comblés. Quant à Le Breton, il montre le bricolage identitaire que l’homme applique sur son corps. Il met en évidence le fait que la société considère un corps comme une œuvre inachevée et qu’il faut à tout prix la réactualiser. Maupassant explique que même une mère, qui est ici autre que la comtesse, peut jalouser sa propre chair qu’est sa fille à cause de la beauté que celle-ci représente et des souvenirs du passé qu’elle ravive. La comtesse est effrayée par l’image qu’elle reflète face

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