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Législation sur la contraception, une percée pour les femmes

Analyse sectorielle : Législation sur la contraception, une percée pour les femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  885 Mots (4 Pages)  •  675 Vues

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Devoir num 5 histoire

Sujet : La législation de la contraception, un progrès essentiel pour les femmes

Questions

1 Définissez les contextes politique, social et culturel.

La France de 1967, subit toujours les contre coups de l’après guerre : notamment les problèmes de logement sont criants, trop peu nombreux, surtout pour les classes modestes, qui ont souvent beaucoup d’enfants.

Un vent nouveau souffle sur la France après les années terribles de guerre, les gens ne veulent plus vivre comme avant, surtout les femmes qui ont obtenu le droit de vote effectif en 1947, et la pleine capacité juridique en 1967, c’est à dire qu’elles peuvent gérer elles mêmes leurs biens , exercer un métier et ouvrir un compte bancaire sans le consentement de leur conjoint. !.

La France vit depuis 1945, grâce au plan Marshall, les « trente glorieuses » c’est à dire un boom économique sans précédent ; les gens découvrent la consommation de masse, accèdent à des biens nouveaux avec le crédit : The American Way of Life s’impose à tous comme le modèle de société idéal.

La France avance à petits pas en matière d’égalité homme femme, ce n'est qu'à partir des années soixante-cinq que les femmes font triompher l'idée de l'égalité des sexes ; certains estiment que la possibilité de maîtriser leur fécondité a représenté de ce point de vue la principale avancée.

Le monde intellectuel bouge et influe sur la pensée féminine, la parution du deuxième sexe de Simone de Beauvoir, en 1949, est une bombe : C’est que Simone de Beauvoir met sérieusement à mal quelques-uns des consensus sacrés de son temps. Depuis les années 30, une politique familiale et maternaliste d’une ampleur jamais égalée se construit patiemment en France. Les allocations familiales, l’allocation de salaire unique, les prêts au mariage, le quotient familial et une myriade d’autres mesures tentent de redresser une natalité durablement effondrée. Le baby-boom, exceptionnellement vigoureux, n’apaise pas toutes les craintes et renforce encore l’idéal de la mère au foyer, éducatrice-née d’une famille qu’on espère nombreuse. De la gauche communiste jusqu’à la droite, le natalisme règne en maître sans contestation aucune ; Et voilà que Simone de Beauvoir met en miettes toute cette belle mythologie de la maternité. Elle commence son chapitre « La mère » par un plaidoyer de quinze pages en faveur de l’avortement libre, elle dénie toute existence à l’instinct maternel et finit par dévaloriser brutalement la fonction maternelle qui, selon elle, aliène les femmes. Les chapitres sur « L’initiation sexuelle » et « La lesbienne » attirent tout autant les foudres d’une société puritaine qui n’avait pas encore envisagé l’éducation sexuelle.

2 Quels arguments Lucien Neuwirth avance t’il en faveur de la contraception ?

- Une famille trop nombreuse est difficile à entretenir de manière décente.

- Jusqu'à l’intervention de M Neuwirth, une loi de 1920 interdisait tout recours à la contraception, comme d'ailleurs à l'avortement, et punissait sévèrement la production, l'importation ou la vente

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