L’histoire de la microbiologie
Commentaire de texte : L’histoire de la microbiologie. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar moniart • 18 Février 2015 • Commentaire de texte • 438 Mots (2 Pages) • 853 Vues
Il est difficile d’imaginer qu’il y a seulement deux siècles, on ignorait
encore tout d’un monde biologique invisible, à la fois indispensable à
notre vie et pourtant si souvent dévastateur, celui des microbes. Ce
sont des innovations techniques — dont le microscope — ainsi que la
patience et le génie de quelques savants du XIXe siècle, qui ont permis
la découverte de ce nouveau Monde des bactéries et des virus et, peu à
peu, sa maîtrise.
Indispensables à notre vie car, sans les transformations bactériennes,
notre sol — notre « terre » — serait inerte et impropre à la croissance
des plantes. Sans la colonisation bactérienne de notre intestin, nos
digestions ne seraient pas achevées. Aujourd’hui, les bactéries domestiquées
nous permettent d’effectuer des fermentations contrôlées pour
les produits alimentaires, et de produire en grande quantité des protéines
utiles en thérapeutique.
Mais les bactéries étaient aussi de redoutables parasites, causant
autrefois des épidémies gravissimes de maladies mortelles, rendant
dangereuses toute blessure, toute intervention chirurgicale.
L’histoire de la microbiologie, c’est avant tout une aventure humaine
aux multiples étapes, gravissant petit à petit une échelle de connaissances
de plus en plus élevée, permettant à l’espèce humaine de s’affranchir
des plus grands dangers causés par les bactéries et les virus.
Cette histoire, le Professeur Jean-Pierre Dedet nous la fait revivre
d’une façon magistrale, à la fois attractive pour le lecteur le moins
averti et instructive pour les étudiants en Biologie et en Médecine mais
aussi pour les spécialistes curieux d’en connaître un peu plus sur l’élaboration
de nos connaissances et sur l’origine des progrès dont ils
bénéficient dans leur pratique quotidienne.
Deux figures dominent la fin du XIXe siècle en microbiologie, celle
de Louis Pasteur en France et celle de Robert Koch dans la toute nouvelle
Allemagne de l’époque. Leurs relations n’étaient pas bonnes,
pour des raisons extrascientifiques, la guerre de 1870 était passée par
là… Mais malgré tout, c’est la connaissance scientifique qui a triomphé
et Koch finit par accepter la vaccination contre la rage. Leurs
contributions
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