Les États-Unis

Le système de « plafonnement et échange » a été utilisé avec succès aux États‑Unis pour réduire les coûts liés au respect des exigences réglementaires dans le cas des émissions de dioxyde de soufre associées aux pluies acides. Largement inspirés par cette réussite, les pays industrialisés ont déployé beaucoup d’efforts pour inclure un tel système d’échange dans le Protocole de Kyoto à l’égard des émissions de GES.

De nombreux systèmes sont maintenant en place ou en cours de planification. L’UE a lancé son système d’échange, et le Canada planifie le sien. Les États du nord-est des États-Unis en prévoient un pour les GES, qui ne serait toutefois pas exploité dans le cadre du Protocole de Kyoto, à moins que des gouvernements infranationaux soient autorisés à s’y joindre. Le mécanisme pour un développement propre issu du Protocole de Kyoto a également commencé à générer des crédits. Le système international a désormais le feu vert, puisque les décisions sur lesquelles il repose ont été approuvées à la CdP/RdP-1.

Le système prévu par le Canada diffère de celui de l’Europe en ce sens qu’il contient certains éléments, tels que le prix garanti de 15 $ la tonne, qui pourraient compliquer son intégration à un système international. L’échange de crédits d’émissions à l’échelle internationale n’est pas encore une réalité, et il reste beaucoup à apprendre du système au fur et à mesure qu’il évoluera. Néanmoins, le fait d’établir la valeur des émissions de GES constitue une étape importante qui contribue à favoriser l’intégration des réductions des émissions dans la planification d’entreprise.

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