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Les Instruments De La Politique Monétaire

Mémoire : Les Instruments De La Politique Monétaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2013  •  1 713 Mots (7 Pages)  •  1 755 Vues

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Les instruments de la politique monétaire :

 Les instruments directs :

-La banque centrale utilise la politique d’encadrement de crédit pour contrôler la quantité monétaire en circulation.

-L’encadrement de crédit consiste à fixer un plafond limitant la progression de crédit bancaire accordé aux agents non financiers.

-L’encadrement de crédit limite la concurrence entre établissements financiers et limite aussi la croissance économique (financement de l’économie).

 Les instruments indirects :

-La politique de refinancement : en général, les agents non financiers se financent auprès des banques. Celles-ci peuvent, en cas de besoin de liquidité, se refinancer auprès de la banque centrale (banque des banques).

-Dans ce cas de figure, la banque centrale peut agir de deux manières :

 La politique d’escompte ou de réescompte est une stratégie de refinancement directe auprès de la banque centrale (sans passer par le canal du marché monétaire)

 C’est le réescompte des effets de commerce : normalement un papier commercial représente une créance mobilisable. Il peut être escompté auprès de la banque en cas de besoin de liquidité (par le tireur), à un second degré la banque peut réescompter l’effet à la banque centrale en cas de besoin de liquidité avant l’échéance de la traite.

-La politique d’escompte se base sur deux techniques : le plafond d’escompte (effet quantité) et le taux d’escompte (effet prix)

 L’effet quantité : Lorsque les banques sont en banque (endettement des banques auprès de la banque centrale) Politique de base monétaire : c’est la fixation du montant de refinancement

 L’effet prix : politique de taux d’intérêt : c’est la fixation du taux de réescompte ou du taux de refinancement des banques.

Le taux d’escompte : sert de base à la détermination des taux d’intérêt pratiqués par le système bancaire (les taux débiteurs) : c’est à dire les banques calculent leurs taux en fonction du taux d’escompte.

Le taux d’escompte est un instrument efficace de la politique monétaire. Il peut agir sur la conjoncture économique (taux élevé, taux faible)

 Inconvénients :

-C’est un système lourd et rigide, financement auprès des banques et refinancement auprès de la banque centrale (retard dans le financement)

-Système inflationniste : long circuit, la hausse du taux d’escompte peut se répercuter sur la hausse des taux débiteurs pratiqués par les banques, ce qui conduit à une hausse des prix de la part des entreprises

 La politique d’open market : elle traduit la stratégie d’intervention de la banque centrale sur le marché monétaire.

-L’achat des titres a pour conséquence l’augmentation de la liquidité ce qui fait baisser le taux d’intérêt.

-La vente des titres a pour conséquence l’absorption de la liquidité en circulation ce qui accroît le taux

-Le taux se détermine librement selon le jeu de l’offre et de la demande.

 De cette politique, on déduit aussi deux effets :

-L’effet quantité : selon le cas de l’achat (ou la vente) des titres on assiste à une augmentation (diminution) de la liquidité sur le marché monétaire. L’effet quantité se concrétise par l’impact d’une telle stratégie sur la liquidité bancaire, qui par le jeu de multiplicateur, agit sur la masse monétaire.

-L’effet prix : les transactions d’achats ou de ventes de titres exercent un effet sur le prix d’équilibre et par conséquent sur le taux d’intérêt. En effet, l’augmentation (l’absorption) de la liquidité suite à un mouvement d’achat (vente) entraîne une hausse (baisse) des cours. Ce mécanisme a pour conséquence une baisse (hausse) des taux d’intérêt, en raison de la relation inverse entre le cours des titres et le taux d’intérêt.

 Manifestement, la politique d’open market reste plus efficace et plus souple par rapport à ses consœurs (politiques d’encadrement et d’escompte). Une telle politique peut être adaptée à la conjoncture économique et suivant les objectifs fixés par les autorités monétaires.

 La politique de réserves obligatoires : c’est une mesure indirecte du contrôle de l’activité bancaire. Les banques commerciales sont dans l’obligation de constituer un fonds sous forme de réserves pour faire face aux éventuels retraits de billets par leurs clients.

-C’est un pourcentage en monnaie banque centrale que les banques doivent détenir, sous forme de billets dans leurs encaisses, ou sous forme d’un compte de dépôts à la banque centrale.

-Les réserves obligatoires constituent une contrainte qui pèse sur la liquidité bancaire.

*C’est un instrument de régulation : en cas de hausse du taux des réserves obligatoires, les banques vendent les titres à leur disposition ce qui fait baisser le cours et augmenter les taux d’intérêt. Or, la hausse des taux d’intérêt se traduira par une baisse de crédits.

*Toute modification du taux de ces réserves constitue alors une politique de contrôle de l’activité bancaire, et un signal informationnel susceptible de modifier le comportement des banques.

 Le développement de la finance de marché

-Face aux failles de l’intermédiation bancaire classique, les réflexions se sont concentrées sur la recherche d’un nouveau mode de financement de l’économie.

-La libéralisation financière a donné naissance au développement des marchés de capitaux. C’est une étape importante qui a marqué le passage de l’économie d’endettement à l’économie de marché.

 La fameuse reforme est le reflet de l’ère de la globalisation. Sur le plan financier ce phénomène est marqué par les 3 D :

 La déréglementation : assouplissement voire abolition des règles. Libéralisation des taux d’intérêt, suppression de l’encadrement de crédit…etc.

 La désintermédiation : c’est le financement de l’économie au moyen des titres de différentes maturités. C’est le marché et non l’intermédiation bancaire classique qui finance l’économie.

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