Les Français

Les Français sont particulièrement pessimistes concernant leur pouvoir d'achat. Cela est dû à la crise qui accentue les craintes des Français sur l'évolution de leurs dépenses personnelles. Les postes de dépenses les plus préoccupants sont dans l'ordre, l'alimentation puis l'énergie (essence, gaz, électricité). Ces deux types de dépenses, entres autres, apeurent fortement les Français : 55 % des tricolores anticipent une baisse de leur pouvoir d'achat, dont 28 % à estimer qu'il va fortement diminuer.

Cependant, l'anxiété des Français sur l'évolution de leur pouvoir d'achat est alimenté par des circonstances économiques qui ne cessent de s'obscurcir. En plus d'une baisse de la demande intérieure (la récession), la menace d'une perte du triple A de la France est loin de laisser les Français indifférents. Cette eventuelle perte du triple A augmente d'avantage le déficit de l'Etat, ce qui diminue le nombre d'emplois crées dans l'administration.

L’ Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) prévoit un recul du pouvoir d'achat au 1er semestre 2012.

Le pouvoir d'achat dépend du revenu disponible, c'est à dire du revenu restant à disposition du ménage après les prélèvements obligatoires (impôts par exemple) pour être, entre autre, dépensé en consommation. Ainsi, le niveau du revenu disponible (ménages les plus pauvres, les plus riches) modifie la structure des dépenses, mais également son évolution: lorsqu'ils s'enrichissent ou qu'ils s'appauvrissent, les ménages modifient leurs achats. L'élasticité-revenu de la demande est normalement proportionnelle :

- lorsque le revenu augmente, le ménage gagne du pouvoir d'achat;

- lorsque le revenu diminue, la ménage perd du pouvoir d'achat.

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