Les Assurances Sécuriplus

Les assurances Sécuriplus

Question 1 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.

La réflexion sur la productivité mène au premier principe de management dans l’histoire : la division du travail. La division et la spécialisation des tâches ont pour effet d’accroître le rythme et de rendre les employés plus habiles à la réalisation d’une tâche donnée ce qui a pour but d’augmenter la productivité des employés. Smith démontre cette théorie à l’aide de l’étude sur une manufacture d’épingles. Il constate que 5 hommes étaient capables, en produisant un effort, de fabriquer à eux seuls jusqu’à douze livres d’aiguilles par jour, mais s’ils avaient forgé chacun indépendamment l’un de l’autre, aucun n’aurait pu en fabriquer vingt et peut-être même pas une par jour (Smith, cité par Heilbroner, 2001, p.62).

L’entreprise Assurance Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail en plusieurs points. Tout d’abord, nous pouvons constater que la division médicale de la compagnie compte 66 employés répartis comme suit : 7 cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. La division médicale fonctionnait à toutes fins utiles comme une entreprise commerciale autonome. Elle avait sa propre équipe de ventes, ses systèmes informatiques, ses banques de données informatisées sur les bénéficiaires, ses services comptables et son équipe d’analystes.

Les réclamations soumises au service des réclamations/médicaments suivaient un cheminement séquentiel spécifique qui commençait au service du courrier de la division médicale. Ce secteur procède à la réception et à l’ouverture du courrier et alors, on procédait à un premier tri en fonction des divers services au sein de la division, soit les services administratifs, les ventes, le service de réclamations/médicaments ou soins dentaires.

À la suite de ce premier tri, le service des réclamations/médicaments tri à nouveau le courrier en trois catégories : réclamations simples, complexes ou incomplètes. Les demandes simples et complexes étaient traitées selon un système de premier entré, premier sorti. Les délais de traitement variaient entre trois et neuf jours. Tous les trois jours, un employé du service des réclamations/médicaments recueillait la pile de réclamations incomplètes pour les retourner aux bénéficiaires en expliquant pourquoi la réclamation était incomplète et en demandant de la présenter à nouveau.

Le modèle de l’organisation scientifique du travail a été fondé par Taylor, cette approche vise à augmenter la productivité dans une entreprise. La pensée taylorienne repose, entre autres, sur la division verticale du travail entre les personnes qui conçoivent et celles qui l’exécutent. En vue d’une organisation optimale du travail, Taylor a élaboré les grands principes suivants :

• Le travail mérite d’être soumis à une analyse et à une décomposition systématique. La direction doit réaliser la microanalyse des tâches et accroître l’efficacité du travail grâce à la planification.

• La division du travail doit être claire entre la direction et les employés. La direction planifie, analyse et systématise les tâches. Elle choisit les ouvriers et établit les systèmes de rémunérations. De leur côté, les ouvriers exécutent les tâches de manière à atteindre les revenus les plus élevés.

• La sélection et la rémunération des ouvriers méritent d’être faites d’une manière scientifique.

• L’ouvrier est d’abord un agent économique qui répond aux stimuli et aux choix de la direction. En conséquence, les systèmes de récompense et de rémunération au rendement s’avèrent les plus efficaces, étant donné l’intérêt économique des ouvriers.

Dans notre cas, les tâches sont définies par la direction et divisées entre les employés. Il est évident que ce ne sont pas les employés qui décident ce qu’ils doivent faire, mais bien M. Blanchette. De plus, l’organisation scientifique du travail ne considère pas le côté humain, il n’implique pas les employés dans l’amélioration des processus. Le taylorisme dépossède le travailleur de son savoir spécialisé.

Nous pouvons constater clairement ce facteur dans le cas de l’entreprise Sécuriplus, en voici un exemple :

« Encore un exemple, l’autre jour Olivier le Scelleur un autre commis aux réclamations est venu me voir pour me dire que les bruits de corridors faisaient état d’une vérification des réclamations en cours. Il estimait que les commis aux réclamations devraient être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d’améliorer les choses. Pouvez-vous imaginer ça! »

Question 2 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

Les principes d’organisation de l’entreprise selon Henri Fayol sont d’ordre structurel et ils sont nombreux. Il est important de comprendre que ce ne sont pas des principes rigides ou absolus ; de même que leur nombre n’est pas limité. Ils font appel à un art de la mesure qui s’appuie à la fois sur l’intelligence, l’expérience et la capacité de décision.

L’un des premiers principes que nous pouvons observer est la division au travail. Comme mentionnée plus haut, notre étude de cas démontre bien la division au travail. La société comprend trois divisions. Chacune de ces divisions fonctionne dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division a sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. Ceci répond aussi aux principes de l’unité de commandement et de direction, chaque personne ne doit dépendre que d’un seul chef et les personnes qui travaillent

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