LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le réalisme

Dissertation : Le réalisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2018  •  Dissertation  •  468 Mots (2 Pages)  •  380 Vues

Page 1 sur 2

Au XIXe siècle, le courant littéraire du réalisme se démarque du romantisme et de l’impressionnisme avec une image du monde et de l’homme tels qu’on les voit vraiment, en gardant un regard objectif sur le monde. Il sera rejoint vers la fin du siècle par le naturalisme qui introduit les sciences humaines et sociales dans les récits. Émile Zola est un écrivain qui écrit suivant ces deux courants et on le voit bien dans sa nouvelle Pour une nuit d’amour, écrite en 1882. Ce texte démontre la réalité humaine en mettant en scène des personnages dont les pulsions, amoureuses ou même violentes, sont incontrôlables.

Les personnages de cette nouvelle sont soumis à des pulsions amoureuses tout comme Julien, un jeune homme travaillant, Julien est grand, costaud mais tout de même très gêner de sa laideur. Chaque jour son pareils dans la vie de Julien et il ne s’en plaint pas du tout. Il est très heureux malgré sa laideur et sa solitude jusqu’à ce qu’une jeune femme vienne chambouler cette vie banale. Elle se nomme Thérèse de Marsanne, elle et ses parents viennent d’emménager dans l’hôtel de Marsanne juste en face de là où vit Julien mais malgré tous ses chants et ses soirées passées à l’admirer dans sa chambre, elle ne lui porte aucune attention. Tellement que des pulsions amoureuses le font faire des gestes désespérés afin d’attirer son attention : « Puis, des rages le prenaient… à deux reprise il lui envoya des baisers ardents… » (p.32) Le jour ou Mlle Thérèse l’invita dans sa chambre afin de lui demander un service avant de se donner à elle lui demanda de lui promettre qu’il lui rendrait le service qu’elle demande sans question et il répondit bêtement «Oh! Je jure ! oh ! tout ce que vous voudrez! » (p.36), encore une fois avait-il succombé à ses pulsions pour cette femme. Mais il n’était pas le seul à aimer Thérèse, Colombel, un jeune homme riche qui avait grandi avec cette femme qui dès leur jeune temps le prit comme martyre. Un jour ils se revirent une fois plus vieux et Thérèse demanda à Colombel de la prendre sur son dos comme autrefois, elle était la reine et lui son animal. Il se mit à rire mais redevint sérieux et accepta ainsi leur jeu recommença, seulement les rôles changèrent lorsqu’il écouta ses pulsions : «Il fila vers un hangar… Là il la jeta par terre, et il la viola sur de la paille. Enfin, son tour était venu d’être le maître. » (p.43) Les amant voulaient se voir plus souvent donc Colombel succomba encore à ses pulsions jusqu’au point de « traverser une première pièce, dans laquelle couchait justement sa mère » (p.43) Les pulsions amoureuses ne sont toutefois pas les seules que les personnages de la nouvelles ressentent.

...

Télécharger au format  txt (2.7 Kb)   pdf (33.1 Kb)   docx (10.7 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com