Le risque infectieux et sa prévention
Mémoire : Le risque infectieux et sa prévention. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Painless • 12 Mars 2014 • 1 015 Mots (5 Pages) • 1 636 Vues
Prévention des infections nosocomiales / associées aux soins.
Le risque infectieux et sa prévention.
Objectif :
• Connaître le risque infectieux et savoir appliquer les moyens de lutte et de prévention adaptés.
I. Définition de l’hygiène.
• L’hygiène est une science active et évolutive qui regroupe un ensemble de mesures et de moyens mis en œuvre pour :
Prévenir les infections nosocomiales chez le patient.
Réduire la contamination de l’environnement hospitalier dans le but de contribuer à restaurer et/ou maintenir l’état de santé des personnes à l’hôpital.
• L’action de l’hygiène se situe à deux niveaux :
Les actes et les gestes de soins aux patients (notamment les gestes invasifs).
L’environnement comprenant les prestations hôtelières et les conditions locales de travail (traitement de l’air, architecture, eau, déchets).
• Finalement l’hygiène est une politique visant à prévenir, lutter et contrôler les infections grâce à :
Des mesures techniques évitant l’apparition et la transmission de micro-organismes pathogènes.
Un ensemble de comportements dans les disciplines.
Tout cela gravite bien évidemment autour du malade.
II. Les risques au sein des établissements de soins.
1. Caractéristiques des établissements de soins.
• C’est une concentration de personnes plus ou moins fragiles et porteuses de germes.
• C’est une architecture particulière.
• Ce sont des locaux, avec des matériels communs.
• Ce sont des circuits spécifiques (exemple : les déchets).
• L’air, l’eau et les aliments viennent d’une production centralisée.
2. La transmission de maladies nosocomiales à l’hôpital.
A. Définitions.
• Une infection nosocomiale est une infection attrapée dans un service, au cours d’une hospitalisation.
• Une infection associée aux soins fait quant à elle suite à des soins (exemple : grain de beauté soigné, puis une infection après).
• D’une façon générale, ces deux notions peuvent se définir ainsi : ce sont des infections qui surviennent au cours ou à la suite d’une prise en charge d’un patient et n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge.
• Une infection nosocomiale est une infection associée aux soins contractée en établissement de santé.
• Pour les ISO (Infection du Site Opératoire) sont nosocomiales les infections survenues dans les 30 jours ou dans l’année suivant l’intervention, s’il y a mise en place d’un implant ou d’une prothèse.
• Lorsqu’une situation est non connue à l’admission, un délai de 48h après l’admission est accepté pour distinguer une infection d’acquisition nosocomiale d’une infection communautaire.
B. Moyens de contamination.
• Un malade peut contaminer un autre malade.
• Un malade peut contaminer un soignant et inversement.
• Des dispositifs médicaux peuvent contaminer un soignant.
• L’environnement (air, eau, aliments, objets, surfaces..) peut contaminer un malade.
C. Empêcher la transmission d’une maladie nosocomiale.
Peut passer par :
• L’exercice de contrôles de qualité sur l’environnement (prélèvements d’eau, d’air…).
• L’entretien des dispositifs médicaux. Par exemple en chirurgie, le matériel doit être désinfecté entre chaque patient (le processus doit être efficace tout le temps) ou être à usage unique.
• Par les mesures de prévention du soignant qui peut être vecteur (exemple : l’hygiène des mains).
D. Moyen de lutte.
Il faut prioriser l’hygiène.
• L’hygiène / l’entretien des locaux.
• Pratiquer une asepsie rigoureuse.
• Pratique de l’antisepsie et du lavage des mains.
• S’attarder sur l’hygiène de sa tenue vestimentaire.
• Prendre en charge le matériel réutilisable.
E. Qu’est-ce que la gestion de risques ?
• Connaître et identifier les risques : moyens de lutte (connaissances par littérature, enquêtes, signalements, réclamations.).
• Eliminer
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