Le racisme

L

a nature humaine n’est pas parfaite: tout le monde a ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts. Ce n’est pas un problème, c’est ce que l’on est. Malheureusement, certaines personnes considèrent que les facteurs génétiques déterminant notre physique détermine aussi ce que nous faisons et comment nous pensons. Pour ces personnes, les différences génétiques entre les races résultent du fait qu’une seule race est supérieure. Ça, c’est du racisme ! Aujourd'hui, le racisme est un fléau qui s’est propagé dans le monde très rapidement. De nombreuses personnes sont concernées par le racisme pour leurs différences physiologiques, de pensées, de croyance...

I/ Définition des différents termes

1. Définition de racisme et mise en contexte

Le racisme est une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ou ethnies qui apporte une attitude d'hostilité pouvant aller jusqu'à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race, à une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure .

Le racisme provient du XVème siècle lors des voyages de découverte: les Indiens d’Amérique ont été considérés comme inférieurs par rapport aux colons suite à leurs coutumes et mode de vie et devaient exécutaient les travaux dans les champs. Ils ont été remplacés par les Africains suite à leurs morts rapide, personnes différentes de couleurs de peau donc considérés par les Européens comme "race inférieure" et surtout, main d’œuvre de faible coût ce qui instaura plus tard le commerce triangulaire puis la ségrégation en Amérique.

1. Racisme ou discrimination?

Le racisme et la discrimination sont deux termes proches mais différents qui ne touchent pas la même tranche de personne. La discrimination est le fait de distinguer et de traiter différemment quelqu'un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne alors que le racisme, ou autrement appelé discrimination raciale, est une branche de la discrimination qui insiste sur le terme de différentes "races" dans l’humanité.

1. Actes racistes

Un acte peut se traduire par des violences verbales comme des insultes, ou des blagues à caractère racistes ; des traitements inégaux comme l’isolement d’une personne ou favoritisme d’un groupe social ; l’harcèlement  moral, physique ou sexuel ; la propagation d’idéologie raciste comme fut le cas d’Hitler ; la profanation de lieu religieux (cimetière, église, mosquée, synagogue) et par des violences physiques

II/ Racisme en France

1. Le racisme en chiffres

Le racisme touche beaucoup de personnes mais on va s’intéresser aux principaux groupes de personnes visés.

1. Les actes et menaces racistes, antisémites et anti-musulmans:

En 2015, selon le ministère de l’intérieur, 2032 actes et menaces se sont déroulés contre 1662 en 2014 ce qui amène à une hausse globale de 22% entre 2014 et 2015. Il y a eu une hausse de menaces de 26%, signe des tensions nées des attentats de janvier et de novembre 2015. La France a aussi connu une hausse des actes de 9,3 %, passant de 397 à 434.

En 2016, selon la DILCRA (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme), 882 actes et menaces ont eu lieu soit une baisse générale de 57% alors que pour le gouvernement, 1125 actes et menaces racistes se sont déroulés soit une baisse de 44.7%.

1. Les actes antisémites:

En 2015, selon le ministère de l’intérieur,  806 actes et menaces étaient contre les personnes juives qui représentent une baisse de 5% avec une décrue sensible au second semestre 2015 donc une baisse de 53% par rapport à 2014.

En 2016, selon toujours le ministère de l’intérieur,  335 actes et menaces étaient à l’encontre des juifs soit une baisse de 58.5%.

1. Les actes anti-musulmans:

En 2015, selon le ministère de l’intérieur,  429 actes et menaces visaient les musulmans contre 133 en 2014 donc multiplié par 3. C'est le chiffre le plus élevé depuis 2012. Une forte augmentation des actes et des menaces est notamment observée aux mois de janvier et de novembre 2015, consécutivement aux attentats terroristes. Les actes et menaces commis lors de ces deux mois représentent ainsi 58% du total des actes et menaces comptabilisés en 2015.
En 2016, selon le ministère de l’intérieur, 182 actes et menaces étaient à l’encontre des musulmans donc une forte baisse de 57.6%.

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