Le bouddhisme et son implantation en france

Se détachant de l'hindouisme, du matérialisme ou encore de l'idéalisme, la religion bouddhiste se définit comme un passage de l'ignorance à la connaissance de la réalité des phénomènes du monde et de l'esprit.

Aujourd’hui Environ 450 millions de personnes à travers le monde pratiquent le bouddhisme. Elle est la Quatrième religion de la planète en termes d’adeptes.

Histoire de Gautama:

Siddhârta Gautama est né en 600 avant J-C, il est issu d’une famille royale indienne. Il avait peu de contact avec le monde extérieur, son père voulait le formater pour devenir l’héritier légitime. Un jour un voyant vint au palais, celui-ci lui dit qu’il deviendrait soit un roi très puissant, soit un enseignant spirituel très puissant. Il était très brillant, curieux et avait une profonde sensibilité, il voulait comprendre les conditions humaines. Prenant peur, son père le manipule et l’isola encore plus. Voulant affronter le monde réel, il s’échappa, et vit une femme marcher avec une canne, ça a été la première vision de la souffrance qu’il a pu connaitre. Ensuite, il vit malade, ce qui a été une nouvelle expérience pour lui, lui permettant de comprendre la maladie. Puis, il vit 4 personnes portant un cadavre sur civière, se fut la première fois qu’il vit la mort. Encore plus perturbé il retourna au palais, cependant très conscient de la condition humaine il prit conscience de la souffrance présente dans le monde extérieur.

Se baladant dans les jardins du palais, il s’assit sous un arbre et ferma les yeux. A partir de ce moment-là il se sentit complétement connecté à la condition humaine. Il décrivit cela comme un moment de vie où tout conflit intérieur était réduit sous silence. La vie se révélait dans toute sa grandeur : dans sa bonté et sa souffrance. Alors, il en vint au fait que c’était une façon très saine d’être et d’exister. S’extraire de la condition humaine et accepter la souffrance deviennent ainsi les maîtres mot de la philosophie bouddhiste. Prendre conscience de celle-ci revient alors à devenir spectateur de l’émotion, pour la comprendre tout en étant en paix avec soi : c’est le principe de compassion.

Il comprit alors que la vie de palais était une vie hors de tout ce dont il voulait. Il demanda à un ami de l’aider à s’échapper, et partit dans la nature, s’adonner à la pratique du renoncement. Celle-ci était très présente à l’époque : en effet, de nombreux maîtres spirituel exerçait à l’époque et il était de tradition que les enfants de famille riche partent quelques années pour apprendre ce genre de pratique. Ils apprenaient ainsi différentes méthodes de méditations pendant quelques années et revenaient “sains” et apte à prendre la succession familiale. Ce principe revenait à repousser chaque principe du monde extérieur, soit la faim, la soif, les vêtements, et de méditer afin de rencontrer le monde intérieur qui les habitait. Cette pratique extrême se complétait d’une méditation très longue : certains disciples faisaient le souhait de rester dans cet état pendant trois ans, sans bouger.

Gautama commença alors cette longue période de retirement. Méditant pendant des périodes de temps très longues, il se nourrissait essentiellement de fruit tombé des arbres. C’est de là que viendra plus tard la représentation d’un Bouddha émacié, dans la découverte de l’éveil. Mais quelque chose n’allait pas. Malgré le fait qu’il devenait très admiré par les sages, qu’il arrivait à obtenir un état de concentration supérieur, il ne pouvait atteindre le sentiment de bonheur qu’il recherchait. Il se posa donc cette question : Pourquoi renoncer au monde extérieur, remplit d’expérience ? Comment trouver son bonheur, en dépit de celui-ci ?

Il prit alors la décision de partir de nouveau. C’est sur la route qu’il fit une rencontre : une jeune femme croisa sa route. Le voyant maigre et sans force, elle lui offrit donc un bol de yaourt qu’il but. Ce plat lui fit tellement de bien qu’il découvrît alors la reconnaissance de la vie : aimer les choses reçus dans ce qu’elles sont. Il voulut donc méditer et alla s’asseoir sous un arbre. Ce fût le jour où il atteint l’éveil. Il en vint ainsi avec cette phrase : “Ceci étant, cela devient. Ceci apparaissant, cela naît. Ceci n'étant pas, cela ne devient pas. Ceci cessant, cela cesse de naître.”. Un des principes pilier de la philosophie bouddhiste revient à penser que tout est interconnecté. Tout est, parce que l’autre est. Nous pourrons prendre comme allégorie la botte de foin : Deux fétus de paille sont appuyés l’un contre l’autre. Si l’un tient debout, c’est grâce à l’autre. Si l’autre tombe, l’autre aussi sera amené à tomber.

La médiation permet de comprendre comment diriger des expériences. Manger est quelque chose de très naturel, seulement lorsque la nourriture et les nutriments se décomposent dans le corps, cela crée une nouvelle expérience de la vie car ce n’est pas naturel pour nous.

Comment digérons-nous souffrance et comment prendre en compte le bonheur ? Sans avoir besoins de posséder quelque chose, le bonheur est très difficile à supporter. Par exemple pour un couple, au début ça se passe très bien, c’est très frais, seulement au bout d’un moment nous voulons posséder la personne. Cependant il est très difficile de rester ouvert à la richesse de cette expérience.

Le Bouddhisme et ses textes

Le bouddhisme est considéré comme une religion car les 450 millions de ses pratiquant dans le monde, prient, dépose des offrandes afin de prouver leurs dévotions à cette religion et ainsi réussir à améliorer leur qualité de vie.

Mais au-delà de cette qualification le bouddhisme est également une philosophie, dans l’Abhidhamma pitaka les septes volumes qui explique par des textes et des paroles de sages une philosophie de vie et une manière de penses afin de rejoindre la paix intérieure. Par conséquent cette philosophie amène à un mode de vie, car le bouddhisme poses des bases destinées à facilité le vivre ensemble. C’est donc toutes ces pratiques qui nous montrent qu’au-delà de la religion le bouddhisme est une manière de vivre et de pensées elle permet une paix intérieure à travers ses pratiques elle se différencie donc des autres religions ce qui fait qui la rend est unique.

Le Tripitaka ou Trois corbeilles est l’ensemble des textes du canon bouddhique. Il s’agit d’un très vaste recueil de textes fondateurs sur lesquels s’appuient l’ensemble des courants bouddhistes.il est composé du vanaya pitaka Sutta pitaka et de l’abhidhamma pitaka.

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