Le Toucher Resumé

II° Résumé :

Autrefois, le toucher était associé à des principes péjoratifs. Considéré comme étant déplaisant, mystique, cette notion a toujours eu un caractère singulier à une certaine époque. Il apparait comme étant un acte miraculeux dont les seuls utilisateurs étaient les personnes doués d’un culte religieux ou disposant d’un pouvoir d’Etat. Cet acte est alors mis à distance avec la médecine.

En effet, il fait partie de l’histoire, de toutes les cultures, croyances. C’est grâce à l’expérimentation et au rapport que l’on établit entre la médecine, le corps et le toucher que cette notion s’est insérée peu à peu dans les mœurs.

Le toucher est alors associé au corps, au soin indispensable en médecine. C’est un moyen de communication qui permet d’entrer en contact avec les autres.

De plus, il est fondamental dans le principe de la socialisation, il est d’ailleurs utilisé de différente manière selon les circonstances que l’on rencontre : professionnelles, intimes, sociales…

Il est intergénérationnel, il prend son sens selon les générations : une affection pour les enfants, un besoin d’indépendance et d’autonomie pour les adolescents et une forme de consolation pour les personnes âgées à pouvoir accepter au mieux leur maladie et leur vieillissement.

Dans la pratique infirmière, étant une partie importante du métier, le toucher prend différentes significations dans la relation soignant/soignée. Il passe par une approche physique, communicative, et émotionnelle. C’est une partie essentiel du soin qui permet une aide à la personne soignée tant au niveau physique, social, et spirituelle.

Ce lien sociale est réconfortant pour la personne soignée et permet aussi de garder une empathie avec l’autre.

Mais, l’utilisation du toucher pour le soignant demande de prendre du recul tant individuellement que collectivement. Il doit être appliqué dans une juste relation en adaptant à chaque personne soignée une proximité et une distance appropriée.

Le toucher à des bienfaits dans les différents secteurs de soins. Bien que souvent présent dans le milieu infirmier, il demeure de plus en plus banalisé. Aujourd’hui, il faut que cette pratique soit appliquée de manière à enrichir une relation d’aide et de confiance.

Ainsi, au-delà de l’aspect corporel du toucher, il faut axer le toucher sur des aspects intime de la personne soignée pour pallier au mieux son accompagnement à la douleur, voire de sa fin de vie. C’est un sens qui a des fins thérapeutiques et qui est salvateur pour le soigné. C’est un élément important pour prendre en comptes les données somatiques qui concerne la personne soignée afin de l’accompagner au mieux dans sa prise en charge.

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