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Le Protectorat Francais

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Par   •  15 Avril 2012  •  1 203 Mots (5 Pages)  •  806 Vues

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 La mise en place du Protectorat

En 1930, la France conquiert et annexe l’Algérie.

En 1869, l’Etat tunisien est ruiné (à cause d’une mauvaise administration, de dépenses excessives de l’Etat, d’emprunts, et de la fiscalité écrasante) et doit accepter l’instauration d’une commission de contrôle financière (chargée d’assurer le paiement de sa dette), au sein de laquelle siègent l’Italie et la Grande-Bretagne, sous la présidence de la France. Le pays se retrouve donc sous la tutelle occidentale. En 1878, au congrès de Berlin, la Grande-Bretagne, qui a obtenu Chypre, reconnaît les intérêts particuliers de la France en Tunisie et retire son consul à Tunis. L’Italie, présente en Libye, convoite cependant toujours la Tunisie.

Le 12 mai 1881, le bey signe le traité du Bardo, qui reconnaît l’établissement du protectorat français en Tunisie : les affaires étrangères et la défense de la régence passent sous le contrôle de la France.

Le traité est complété par la convention de la Marsa, signée par les deux pays le 8 juin 1883. La convention de La Marsa précise le régime du protectorat : le bey garde sa souveraineté interne et l’intégrité de son territoire, mais abandonne à la France la défense nationale et la politique étrangère et lui donne toute liberté pour réformer l’administration, qui passe en fait presque entièrement sous contrôle de la France, représentée par un résident à Tunis.

À partir de 1884, un résident général français (Paul Cambon) gouverne le pays, dont le bey demeure le souverain nominal. Beaucoup de colons s’établissent dans la région côtière du nord du pays, occupant les fonctions administratives et dirigeant les entreprises.

En Tunisie, des associations se créent et se transforment en mouvements politiques. En 1907 est fondé le parti des Jeunes-Tunisiens que les autorités françaises parviennent d’abord à étouffer. De nombreux dirigeants nationalistes sont arrêtés. Toutefois, en 1920, plusieurs groupes nationalistes s’unissent pour former le Destour (Constitution), qui prône de profondes réformes démocratiques.

Peu après, un groupe de militants aux idées plus avancées, rassemblés autour du docteur Materi et des avocats Habib Bourguiba, Bahri Guiga et Tahar Sfar, se sépare du parti destourien d’Ahmed As-Safi et Salah Ferhat pour former le Néo-Destour. En 1934, une scission provoque la création du Néo-Destour, dirigé par Habib Bourguiba. Ce mouvement regroupe les nationalistes favorables à une ouverture sur l’Occident. Les deux mouvements sont interdits en 1938, après des émeutes à Tunis. Bourguiba est incarcéré durant cinq ans.

 L’indépendance

Le 23 août 1946, les deux Destours et les représentants d’autres partis nationaux se réunissent clandestinement et rédigent une charte du nationalisme tunisien. En septembre 1949,

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