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Laiterie De La Rive Sud

Note de Recherches : Laiterie De La Rive Sud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2013  •  3 478 Mots (14 Pages)  •  1 275 Vues

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La laiterie de la rive-sud est une petite entreprise québécoise qui distribue des produits laitiers dans plusieurs commerces de la région comme les magasins et les restaurants dans un périmètre d’environ 80 km. Cette pme a toujours su rester rentable au courant des années mais n’a jamais pris d’expansion, ni fait de changements organisationnels au sein de son entreprise.

L’entreprise comporte une unité de distribution qui a la responsabilité d’approvisionner les commerçants en produits laitiers de toute sorte. Les employés de cette unité comptent environ treize personnes dont un superviseur, un gestionnaire, un expéditeur et des chauffeurs-livreurs.

Les chauffeurs on chacun un parcours précis et sont responsable de la satisfaction de leurs propres clients. Ils doivent de plus veiller à l’entretien de leurs véhicules en dans faire le suivit auprès du garage local. Ils sont aussi tenu de comptabiliser les produits laitiers reçu à tout les jours et de fournir reçu ou argent comptant pour la marchandise manquante au camion.

Al Brown, l’expéditeur, à l’emploi depuis 35 ans à la laiterie, arrive tôt tout les matins et il est responsable des stocks et de la distribution des produits pour les chauffeurs. Il doit comptabiliser les produits reçu au service de production et ceux livrés par ses collègues. Il se tient toujours au courant de ce que les chauffeurs ont besoins et charge juste assez les camions pour éviter la perte de produits. Il demeure donc toute la journée à la laiterie pour fournir les produits manquant au besoin. Al est aussi responsable de l’entretien de l’édifice au courant de la journée.

Ces deux catégories d’emploi sont sous la responsabilité de Jerry, le directeur de la laiterie. Son travail est d’abord de superviser la production, le marketing et les finances de l’entreprise. C’est lui qui a mit en place les parcours des chauffeurs ainsi que le système de contrôle interne. Il peut aussi prendre la route si l’un des ses chauffeurs s’avère absent.

Jerry a dernièrement rencontré le président de la compagnie et a abordé avec lui un sujet important pour lui au sein de l’entreprise qui est la motivation de ses chauffeurs. Il explique au président qu’il trouve difficile que les chauffeurs soient rémunérés à la semaine, même si auparavant ils étaient payés à commissions et que cela était injuste pour certain vu les parcours différents de chacun.

Jerry tient plutôt à démontrer que le chauffeur est directement responsable de ses ventes et que si celles-ci diminues c’est parce que son rendement laisse à désirer et il opte pour une approche très directe avec ses employés. « Parce qu’il a donné un piètre rendement, je vais lui dire directement ou est le problème. »(1) Il opte pour une approche envers les chauffeurs qui démontre que si les résultats ne sont pas pour lui satisfaisant ils se feront « tomber dessus encore plus fort que nécessaire. »(1). Jerry démontre ainsi une sorte d’acharnement envers ses chauffeurs en vérifiant même, le soir après leur départ, le niveau d’huile et d’essence dans leurs camions et les faits revenir immédiatement au besoin. Il s’en sert une fois de plus pour remettre en cause la qualité de leur travail « je m’en sers pour justifier encore plus leur piètre rendement. »(1).

Lors de sa rencontre avec le président, Jerry fait aussi référence à l’importance qu’il accorde au client et qu’il fait de lui sa priorité. S’il reçoit une plainte de la part de l’un d’entre eux, il met encore une fois de plus le chauffeur aussitôt responsable, sans savoir d’où provient le problème. Il exerce alors une fois de plus un contrôle négatif sur ses employés « j’avertis le chauffeur que s’il perd ce client, je vais alors lui donner trois autres comptes à la place de celui qu’il pourrait perdre. »(1).

Il contrôle aussi les inventaires en comptabilisant les facteurs sous formes de fiches qui est selon lui une méthode efficace car il charge les produits entrer dans le camion au chauffeur pour en déduire les produits manquant par la suite, ce qu’il n’a jamais eu à faire, vu sa méthode infaillible selon lui. « Ce serait très difficile pour eux de tricher en raison de notre système de contrôle des inventaires. »(1)

Un ancien employé de l’entreprise qui était lui aussi chauffeur au sein de l’équipe de Jerry, a fait récemment par de son opinion face à la façon de gérer de son superviseur. Il démontre clairement que le superviseur était constamment sur leurs dos et qu’il surveillait leurs moindre faits et gestes. « Certains des chauffeurs font ce travail depuis 15 ans et Jerry leur dit encore comment faire. Conséquemment, nous n’étions pas motivés à faire mieux. »(1)

Il fait aussi part du système d’inventaire trop souple selon lui qui vient sans aucun doute contredire la vision de Jerry sur le sujet. Il nous explique qu’il était très facile pour les chauffeurs de contourner le système et de remplacer le stock. « Les glacières ne sont jamais verrouillées alors, chaque fois que je le pouvais, je prenais des produits en surplus afin de m’assurer de ne jamais en manquer. »(1)

Étape 2 : L’identification du problème.

Premièrement, le problème principal démontré dans ce cas est sans aucun doute la façon de gérer de Jerry. Il opte pour une gestion très individualiste car il est convaincu que sa façon de faire est la meilleure et ne prend jamais en considération les commentaires que les employés tentent d’apportés. Les chauffeurs eux démontrent plutôt que sa façon de faire est démotivante car il n’y a jamais de renforcement positif et qu’ils se sentent constamment surveillés.

Deuxièmement, la gestion de l’inventaire a aussi ses lacunes, car contrairement à ce que pense Jerry sur son système infaillible, les employés ont très bien su en démontrer le contraire. Al, est très souple dans sa façon de faire et qu’il facilite le remplacement de stocks pour les chauffeurs en plus d’être souvent absent.

Finalement, ce cas nous démontre très bien que la laiterie de la rive-sud aurait sans aucun doute besoin d’une réorganisation au sien de son entreprise pour améliorer la qualité de vie au travail de ses employés ainsi que ses méthodes de gestion. Le fait qu’elle n’est pas évolué au courant de ces dernières années remet fortement en cause certaines façon d’administrer son entreprise qui devra être reconsidérer si elle veut continuer a être rentable et conserver ses employés.

Étape

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