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La vie, le corps, la santé

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Par   •  11 Janvier 2017  •  Guide pratique  •  3 145 Mots (13 Pages)  •  730 Vues

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[pic 1]DROIT ET GRANDS ENJEUX DU MONDE CONTEMPORAIN

CORRIGE DU TP

[pic 2]

Problématique :

Une autre question peut également se poser pour introduire le thème : « Qui a le droit d’avoir des droits ? » La réponse attendue est bien sûr « un sujet de droit », autrement dit une personne. Pour les juristes, la réalité est en effet divisée entre deux types d’entités, les personnes qui sont sujets de droit et les choses.

Mais cette réponse en apparence simple se complexifie lorsque l’on s’interroge sur le statut du corps humain : « Chose ou personne ? »

ANNEXES 1 – La personne - CORRIGE

Document 1 : Article 16 du Code civil

Source : www.legifrance.gouv.fr

La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de la vie.

Document 2 : Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) et Interruption Médicale de Grossesse (IMG)

Source : www.genetique.org

Loi Veil du 17 janvier 1975 : Art. 1er. - La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.

L’enjeu véritable pour la femme était bien celui de la conquête d’une certaine liberté, pour ne pas dire un véritable droit à l’avortement. La loi Veil se veut pourtant un compromis entre le respect de la vie et le droit pour la femme de ne pas subir une maternité non voulue […]. L'IVG est un choix libre de la mère. Il faut la distinguer de l’IMG proposée lors d’une malformation grave et non curable du foetus ou d’une pathologie très lourde de la mère. […]

Contrairement à l’IVG où l’état de détresse est une notion subjective laissée à la libre appréciation de la femme, l’IMG (l'interruption médicale de grossesse) est appréciée en fonction de considérations médicales.

Le Code de la santé publique distingue deux types de situation : si la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme (insuffisance cardiaque, rénale ou respiratoire, cancer…) ou s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic. […]

  1. En vous appuyant sur vos connaissances rappelez ce qu’est-ce une personne.

Une personne en droit est un sujet doté de droits et d’obligations. Il est titulaire d’une capacité de jouissance et d’une capacité d’exercice. Nul de peut priver la personne de ses droits.

  1. Quand commence la personnalité juridique d’un individu ?

La personnalité juridique commence à la naissance ou bien dès la conception (dans l’intérêt du fœtus).

  1. A qui le Code civil reconnaît-il des droits dans son article 16 ?

Le code civil reconnait les droits attachés à la personne à tout être humain, (à tous et à chacun).

  1. Quels sont les droits reconnus par l’article 16 du Code civil ?

Les droits reconnus par l’article 16 sont : intégrité, dignité, inviolabilité de la personne, droit au respect

5. Ces droits vous paraissent-ils entrer en contradiction avec celui d’une femme à pratiquer une IVG ou une IMG ? D’une certaine façon l’IVG ou l’IMG mettent fin à la vie d’un fœtus in utero Pourquoi ?ces interventions portent donc atteinte à l’intégrité du corps de la femme. Mais au-delà de cette première constatation : les motifs des interventions relèvent de droits acquis soit par la volonté de la femme, soit par la volonté de l’équipe médicale qui juge impossible la poursuite de la grossesse.

  1. Recherchez la différence entre une IVG et une IMG.

L'IVG (interruption volontaire de grossesse) est un choix libre de la mère. Il faut la distinguer de l’IMG (interruption médicale de grossesse) proposée lors d’une malformation grave et non curable du fœtus ou d’une pathologie très lourde de la mère. […]

Contrairement à l’IVG où l’état de détresse est une notion subjective laissée à la libre appréciation de la femme, l’IMG (l'interruption médicale de grossesse) est appréciée en fonction de considérations médicales.

ANNEXES 2 – Inviolabilité et indisponibilité

Document 3 : Article 16-1 du Code civil

Source : www.legifrance.gouv.fr

Chacun a droit au respect de son corps.

Le corps humain est inviolable.

Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial

Document 4 : Le commerce d’organes

Source : http://users.skynet.be

On voit, dans certains pays, prospérer des bureaux de placement d'organes. Des intermédiaires touchant d'énormes commissions se chargent du recrutement des donneurs dans les villages. Il s'agit pour la plupart de pauvres paysans -quand ce ne sont pas des enfants- acculés à vendre un rein, un oeil…, pour permettre à leur famille de survivre. Mutilés, ils ne reçoivent qu'une faible somme tandis que les intermédiaires vendent à prix d'or les organes " volés " à des receveurs prêts à mettre le paquet pour continuer à vivre.

Ainsi en Inde les propositions de vente de reins sont publiées dans les journaux. […]

En Chine, il n'est plus contesté que les organes des personnes condamnées à la peine capitale sont utilisés à des fins de transplantation, généralement sans consentement des intéressés. Les prisonniers sont même la principale source d'organes de transplantation. […]

Législation

Si beaucoup d'associations non-gouvernementales ou officielles ont pris position de façon éthique face à ce problème en soutenant la thèse de la gratuité du don et du respect de l'intégrité physique, la seule façon de tenter de changer les choses est de légiférer en la matière. […]

Législation comparée.

Dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique, il existe une législation interdisant le commerce d'organes. Ce qui n'est pas le cas dans beaucoup d'autres continents. […]

  1. Peut-on vendre son corps ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur les articles 16 et 16-1 du Code civil (documents 1 et 3).

Non, en France il est impossible de vendre son corps car le corps n’est pas une chose. Il est inaliénable il ne peut faire l’objet d’un droit patrimonial, (droit extrapatrimonial) : il ne peut être vendu, il échappe en principe à toute transaction commerciale au nom de la dignité de la personne humaine.

  1. Quelle différence voyez-vous entre le fait de vendre le corps des autres et le fait de vendre son propre corps ? cette question renvoie au problème de la prostitution, le fait de vendre le corps d’autrui est pénalement réprimé : il s’agit du délit de proxénétisme. Vendre son propre corps relève du droit individuel (liberté de disposer de son corps)

 Pour autant est-il possible de vendre son propre corps ?non  en principe une personne ne peut vendre son propre corps Pourquoi ? Car il est inaliénable, une personne possède sur son corps un droit extrapatrimonial…

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