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La tralala

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Par   •  2 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  20 832 Mots (84 Pages)  •  588 Vues

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Chapitre 3 : Les PRIX

Les prix prennent  en compte la tarification, le prix de revient du produit exporté et son prix de vente, ainsi  que son évolution. Les prix retenus figurent dans les contrats signés entre les différents intervenants.

Section1. Tarification

La tarification au sens de « prix du transport» est souvent dénommée « fret ».

Les tarifs, quant à eux, sont les documents définissent les obligations des partie dans le contrat du transport.

Quant au mot «fret», il signifie également « marchandise »

Section 2. Le prix de revient du produit exporté

Le prix de revient du produit exporté se décompose en :

  • Coûts de production (achat+fabrication), moins les droits de douanes récupérés sur les produits importés  et entrant dans la composition du produit à exporter.
  • Coûts hors production : frais  de prospection des marchés, frais généraux liés à l’export.
  • Frais de communication : publicité, promotion des ventes, frais de distribution et frais de service après vente.
  • Frais financiers: frais découlant des techniques de paiement  et de la monnaie  de paiement, frais sur crédit accordé au client, frais de couverture des risques (assurance Coface et autre assurance), cout caution bancaires.
  • Frais consulaire
  • Frais de pénétration du marché. Ils dépendent essentiellement de l’incoterm choisi, lequel définit le moment du transfert des risques et des frais.

Section 3. Le prix de revient

        La comptabilité analytique permet de s’appuyer sur la méthode du direct costing  ou celle du coût marginal, bien connues des spécialistes. Il est également possible de procéder différemment.

  1. Le prix de vente export calculé en fonction du prix de marché

Le prix de vente export calculé est, soit supérieur, soit inférieur au coût de revient complet de l’exportateur.

        Des dispositions sont alors prises en fonction des diverses stratégies mises en ouvre par l’entreprise pour atteindre ses objectifs à plus au moins à long terme.

  1. Le prix de vente export à partir du prix de vente France

        L’exportateur peut établir un prix de  vente export à partir du prix de vente France auquel sont ajoutés les frais liés à l’incoterm choisi. Entre autre, les incoterm présentés à la fin de cette partie, précisent jusqu’à quel moment exportateur et importateur supportent les frais occasionnés par le contrat de vente.

        Cette méthode la plus simple et la plus rapide à mettre en ouvre connait cependant des limités.

  • Elle fait supporter au marché export une part de frais indirect qui ne lui sont pas imputable (exemple : circuit de distribution en France).
  • Elle ne prend pas en compte les frais indirects à engager pour  l’exportation (exemple : recherche de documentation, études de modification du produit)

  1. Le prix de vente export à partir du cout de revient export

Le cout de revient export s’obtient à partir des couts de production en France auquel :

  • On retranche éventuellement les droits de douane de produits importés
  • On ajout les frais liés à l’exportation et une part des frais généraux en fonction d’une clé de répartition à fixer.
  • On ajout une marge

 

Section 4. L’évolution du prix de vente

Les résultats obtenus sur le marché extérieur peuvent conduire à une modification du prix de ventre en augmentation ou en diminution.

D’autres facteurs peuvent affecter le prix de vente.

  1. Les écarts de taux d’inflation

El s’agit de l’écart entre le pays d’exportateur et le pays d’importateur.        

        Un écart défavorable à la France conduit en fait à une augmentation du cout export, c'est-à-dire à une diminution de la rentabilité, voir à des pertes.

        Si le prix de ventre doit être modifié, il faut être conscient du risque de perte de compétitivité sur le marché extérieur.

  1. L’évolution du taux de change

Il concerne l’euro et la devise du pays de l’importateur.

Il est possible de se prémunir contre se risque de change par :

  • Les garanties de change Coface
  • L’introduction dans le contrat de vente, d’une clause d’indexation monétaire.
  • Une couverture bancaire à terme
  1. L’évolution de la réglementation des prix dans le pays d’importateur.

        La réglementation peut limiter les marge d’importateurs, contrôler, vois bloquer les prix ou encore imposer des contingentements.

Section 5. Les contrats

        Apres la présentation du contrat de vente et du contrat de transport sera abordé le passage de l’offre au contrat de vente et la description dudit contrat

  1.  Le contrat de vente et le  contrat de transport

        Le contrat de vente, dans lequel il est fait référence à un incoterm, place le vendeur dans l’obligation de livrer les marchandises à l’acheteur.

        Le contrat de transport oblige un transporteur à acheminer et à livrer à destination les marchandises dans l’état ou elles ont été prises en charge.

        L’incoterm retenu, bien qu’il règle le partage des frais, ne concerne pas directement le contrat de transport.

        Si le contrat de vente, et le contrat de transport se superposent ils ne se confondent pas.

  1. De l’offre au contrat de vente

        L’offre, l’acceptation et le contrat de vente international sont visés par plusieurs conventions, dont les deux conventions de La Haye du 1ère juillet 1964 et celle des Nations unies signée à Vinne le 1 Avril 1980. Cette dernière convention est entrée en vigueur le 1ère janvier 1988. Son importance est grandissante, car l’adhésion à cette convention impose de dénonciation des deux conventions de La Haye.

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