La sauvegarde de l'Eden

Poème : La Sauvegarde de l’Eden

Doutes-tu encore que la terre tourne,

Ou ne vois-tu donc pas que notre bateau coule ?

Mais que nous arrive-t-il donc? Il fait un peu plus sombre dans la cité !

Serait-ce la fin ? Rien ne peut décrire cette angoisse qui nous démange

Et que faire de ces décombres qui nous restent ?

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Ce drôle de paysage qui me comble, à la fois m’affole et me désole.

Quand est-il devenu moribond? Même la pluie a pris congé de nous.

L’agriculteur crie famine, les sols sont devenus arides

L’éleveur appelle à l’aide car son bétail est en péril

Au fur et à mesure l’espérance de vie devient indomptable.

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La sècheresse envahit progressivement nos terres

Les forêts jadis belles sont devenues laides et nous font désormais peur.

Ces animaux, ces lacs et ces végétaux sont devenus des vestiges

Du jour au lendemain, sans jamais laisser de trace. Quel mystère !

Dit-on le malheur ne vient jamais de loin.

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L’oxygène que nous offre la nature devient un cadeau empoisonné.

Le soleil devient plus torride par ici, on a connu des jours meilleurs !

Bien que nous sommes traversés par l’équateur

Par moment, on se croirait en enfer

Certains s’auto-proclament inaptes : que peut-on bien faire !

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D’autres accusent le diable à tort d’être l’enchanteur de ces chaos:

Réchauffement climatique, inondations, sécheresse, famine, tempêtes.

Les plus malins croient à la théorie du complot et se lancent des piques

Les plus sensés croient que l’Homme est le seul coupable,

Seul l’Homme a fait le culte de la pollution de son espace vital.

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Ces eaux usées autours de nos maisons doivent nous inquiéter,

Ainsi que ces mauvaises odeurs qui sont également un signe.

Et que dire des immondices qui s’étalent à perte de vue dans les rues.

On se bouche le nez pour passer croyant pouvoir masquer le dégoût

mais ce n’est jamais assez pour nous innocenter.

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Tandis que notre environnement moisi,

Les anomalies se multiplient mais à quand le repenti ?

Ces épidémies que nous avons-nous même choisit :

Paludisme, Ebola, zika, malaria, fièvre typhoïde et j'en passe

Gagnent ainsi du terrain non pas par dépit mais par négligence.

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Dit-on il faut voir pour croire.

L'humanité est devenue noir, et l'Homme, une proie

Confronté à un écosystème qui dicte ses lois.

Le Roi est en émoi, ça y est ce n’est plus un tabou :

Nous sommes victime de notre propre venin.

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Les

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