La phonétique
Fiche : La phonétique. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Avril 2013 • Fiche • 4 909 Mots (20 Pages) • 1 303 Vues
I. Généralités
→ 60s : linguistique → langue
= objet fixe donc la langue en tant que système pas de prise en compte de données extra-linguistiques (la langue est comme un système, la langue = système)
------↓------------du contexte : qui, quoi, où, pourquoi...
Donc la parole / l’énonciation : mise de coté
⇒ la linguistique structuraliste : structure, grammaire etc.
1er linguiste de cette linguistique : F. De Saussure
Par souci d’objectivité, de scientificité qu’ils privilegient cette idée de langue : comme un système / 1 structure
Le langage est un gigantesque système mais organisé → Comprendre les combinaisons → langue ( qui est collective) ≠ la parole (=individuelle)
Donc la parole/l’individuel ne les intéresse pas.
cette vision a permis des avancées remarquables ds certains domaines.
- La phonétique
- La phonologie
→ les phonèmes s’opposent entre les uns les autres.
Certains morphèmes se combinent x former des paradigmes de mots (des familles)
⇒ la langue possède 1 structure. Donc l’importance de l’ordre. ex) Le chat mange le souris.
Mais l’homme n’est plus pris en compte ni le contexte. On oublie k la langue est faite x parler.
---------------------crée le lien entre les individus.
→ réintégration de l’idée d’un sujet parlant
→ dépassement du structuralisme
l’énonciation = l’acte de dire en situation
Emile BENVENISTE (linguiste)
[‘’Problème de linguistique générale’’ – 1966]
Sa définition : ‘’L’énonciation, c la mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel d’utilisation.’’
→ utilisation de la langue = tjs un acte individuel. Un seul individu.
L’acte d’énonciation est singulier et unique = prise de parole à un moment donné par 1 personne donnée ⇒ c l’acte de dire qu’on oppose à l’énoncé = résulte de l’énonciation
Un énoncé est fixe, figé (qui bouge pas) s’il n’est pas pris en charge par un énonciateur.
Ex : ‘’Le chat dort sur le paillasson.’’
→ restera 1 phrase si elle n’est pas prise en charge par énonciateur (ds un contexte de communication)
Tout énoncé est repéré, interprété en référence à la situation d’énonciation ds laquelle il est produit.
Certains énoncés peuvent ê interprétables en tous lieux
--------------------------------independants de la situation et du locuteur.
Ex : ‘’l’eau bout à 100°’’ (vérité scientiques)
------les proverbes
------les phrases génériques : ‘’le chat est un mammifère.’’
Mais ces phrases génériques vont tjs ê énoncées ds 1 situation spécifique.
⇒ Ce qui nous intéresse : chercher les éléments ds l’énoncé parlant du locuteur ou de la situation de communication.
II. La communication
Qu’est-ce que communiquer ?
Le shéma de la communication du linguiste : Jakobson
[‘’Essai de linguistique général’’ de 1963]
CONTEXTE
DESTINATEUR → MESSAGE → DESTINATAIRE
CONTACT
CODE
(ds la réalité, c pas tjs comme ça.)
→ un destinateur a un msg à faire passer à un destinataire. Il code ce msg et le fait passer à destinataire → il établit le contact.
Ce shéma a été depuis sa création critiqué
[cf : ‘’L’Enonciation’’ de KERBRAT-ORECCMIONI chez Colin]
∙ Critiques du shéma :
① L’idée même de msg = prise de parole = msg à faire passer (parfois et souvent, on parle x ne rien dire).
② Le code est formulé au singulier chez Jakobson
― il n’est pas possible de dire k les 2 partenaires d’1 communication ont le même code, même s’ils appartiennent à la même communauté linguistique. → on ne peut pas dire k’ils ont les même compétences.
Jakobson : ‘’En parlant à un nouvel interlocuteur, chacun essaye tjs délibérément ou involontairement de se découvrir un vocabulaire. Commun soit x plaire, soit simple x se faire comprendre, soit x se débararser de lui, on emploie les termes du destinataire.’’
→ le code commun serait le code du destinataire de l’autre k l’émetteur s’approprierait de façon mimétique ⇒ irréalisable.
- on considère son propre code comme suffisant → le sollipsisme radical = théorie philosophique selon laquelle, il n’y aurait x le sujet parlant d’autre réalité k lui-même → appliquée au langage → tout sujet parlant peut attribuer (à un mot) la signification qu’il désire.
⇒ problème de communication avec ‘’le reste du monde’’
possible mais avec 1 groupe averti et reste un jeu.
Les jeux sont arbitraires comme le reste, l’ensemble des mots.
Le jeu de dénomination = le fait de donner un nom à chq signe.
PARLER = entre les 2
→ tenter de faire coincider ces 3 attitudes
Tout mot veut dire ce que je veux qu’il dise.
----------------------ce
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