La négritude

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I – LA NAISSANCE DE LA NEGRITUDE

1. Origine

1. Les phénomènes de civilisation
2. Les phénomènes historiques

1. Les fondements de la négritude (1945-1962)
2. Les acteurs principaux du mouvement de la négritude

II – LES ŒUVRES DE LA NEGRITUDE ET LEURS AUTEURS

CONCLUSION

INTRODUCTION

La négritude est un courant littéraire et politique créé durant l’entre-deux guerres, rassemblant des écrivains francophones noirs, comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontrand Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre. Lié notamment à l’anti colonialisme, le mouvement influença par la suite de nombreuses personnes proches du black nationalisme, s’étendant bien au-delà de l’espace francophone.

I – LA NAISSANCE DE LA NEGRITUDE

1. Origine

La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir et l’acceptation de ce fait, de notre destin de noir et de notre culture dans la rubrique conscience raciale et révolution sociale de « L’étudiant Noir ». Césaire revendique l’identité noire et sa culture, d’abord grâce à une francité peçue comme oppressante et instrument de la comptabilité coloniale française (discours sur le colonialisme, cahier d’un retour au pays natal). Le mot négritude a donc été employé pour la première fois par Aimé Césaire dans le « Cahier d’un retour au pays natal » il en fait le mot pivot de son livre dont une première version apparait en 1939. Il  y développe le thème de la quête de soi-même : descente aux enfers de l’opposition raciale, pour découvrir la fierté d’être nègre. Le concept de la négritude est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor dans ses chants d’ombre qu’il approfondi opposant, « la raison hellène » à l’ « émission noire » en ce terme : « nuit qui me délivre des raisons des salons : des sophismes, des pirouettes des prétextes, des haines calculées, des courages humanisés lui qui fond toute contradiction dans l’unité première de ta négritude. » La négritude est la façon dont les négros africains comprennent l’univers, c'est-à-dire le monde qui les entoure, la nature, les gens, les évènements : c’est aussi la façon dont ils créent. Le concept de la négritude est déterminé par deux phénomènes qui sont :

1. Les phénomènes de civilisation

« Il n’y a pas de peules sans culture » a écrit Lévi Strauss. Les noirs d’Afrique ont créé au cours des siècles des régions, des sociétés, des littératures et des arts tellement particuliers qu’on les reconnait entre toutes les autres civilisations de la terre. Cette civilisation a marquée de façon indélébile les manières de pensée, de sentir et d’agir des négro-africains, elle a forgé l’âme noire. Ce n’est pas une affaire de race. Ce n’est pas parce qu’il est noir que l’africain est inférieur.

1. Les phénomènes historiques

La colonisation française se fit sur le principe de l’assimilation. Avec un tel passif, les nègres francophones sentent le besoin de montrer ce qu’ils sont, d’assumer leur négritude. Leurs cultures ont été niées. Dans les années 30, C. Lévi Strauss, L. Frobenius, Marguerite Nied, forment une nouvelle approche anthropologique, et montrent que l’on ne peut pas comparer une culture à une autre. La culture est l’ensemble des réponses à portées aux contraintes de la nature. La pensée avant 1930 considérait trois (03) états :

Les peuples civilisés occupant le territoire gréco latin et judéo chrétien, les barbares pas totalement inhumains occupant le pourtour méditerranéen et les sauvages au-delà de ces limites.

1. Les fondements de la négritude (1945-1962)

La négritude est un mouvement nègre impulsé par des intellectuels de couleur (Damas, Césaire, Senghor) dont l’objectif est de rendre la dignité aux noirs, après des années de frustrations psychologiques, culturelles et politiques.

1. Les acteurs principaux du mouvement de la négritude

Ce sont : David Diop, René Depestre, Guy Tirolien, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontrand Damas, Daniel Maximin, Ari Gounongbé, Jean Bernabé, Alioune Diop, Paulette Nardal, René Ménil, Patrick Chamoiseau, Jean Price Mars, Lylian Kesteloot, Christian Filostrate, Jean-Fernand, José Craveirinha, Suzanne Césaire, Gilbert Gratiant, Abiola Irele, etc..

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