La motivation scolaire

Introduction :

« A six ans, il posait mille questions, adolescent, il va en classe mais, accro, à ses écrans et à sa vie, l'évidence est ailleurs. ». Cette citation est tirée de l’ouvrage Réveiller le désir d’apprendre écrit par Agnès Baumier-Klarsfeld. L’auteur fait un constat simple : en grandissant les enfants perdent leur envie d’apprendre, ils ne sont plus motivés. C’est de cette motivation endormie dont nous allons parler aujourd’hui.

Commençons par définir le terme principal de notre réflexion. De manière générale, la motivation représente l'ensemble des facteurs qui déterminent les actions et le comportement d'un individu dans la réalisation d'une activité ou la poursuite d'un objectif.

Dans son ouvrage La motivation en contexte scolaire, Rolland Viau propose une définition adaptée au contexte scolaire et la définit comme « un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but ».  

Cette définition permet d'emblée de pointer quelques éléments : 

• le fait que la motivation chez un élève n'est pas constante et dépend de multiples facteurs qui se recombinent en permanence en fonction de divers éléments propres à la tâche scolaire en elle-même, mais aussi de l'apprenant lui-même.

• le fait que la motivation est essentielle pour que l'élève entre dans la tâche mais surtout pour qu'il maintienne son engagement dans la durée afin d'arriver à l'accomplissement d'un objectif pédagogique.

Dans « Réveiller le désir d’apprendre », Agnès Baumier-Klarsfeld, s’intéresse aux nouvelles générations d’élèves qui semblent peu attentifs en classe et peu concentrés. J’ai décidé ici de découper son propos en reprenant six grandes idées pour réveiller la motivation de nos élèves.

A) Améliorer la concentration

Agnès Baumier-Klarsfeld insiste sur des méthodes reconnues comme efficaces pour favoriser la concentration. On apprend que l’attention peut s’améliorer de manière importante si on la travaille. Pour renforcer cette concentration, l’auteure préconise des activités comme la danse ou le yoga et quelques minutes de méditation quotidienne.

B) Envisager le travail collectif

Dans cet ouvrage, l’auteure rappelle également que des interactions détendues permettent de meilleurs apprentissages d’autant plus que l’on apprend difficilement tout seul. En prenant l’exemple du Canada, Agnès Baumier-Klarsfeld milite pour le travail en petits groupes.

C) Favoriser le jeu

Dans l’ouvrage on peut lire que l’utilisation de jeux interactifs est très utile car l’élève reçoit en continu des feed-back instantanés. Il sait s’il a appris ou non, peut recommencer, s’entraîner pour améliorer son score.

D) Inclure le numérique

Lors d’un voyage au Danemark, Agnès Baumier-Klarsfeld a pu voir que le numérique motivait grandement les élèves et les enseignants. Les élèves aujourd’hui sont élevés dans le numérique et ils apprécient cela. Certes, on ne peut pas mettre les élèves face aux écrans à longueur de journée, mais on ne peut pas non plus déconnecter l’école.

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