La guerre russo-ukrainienne

Le retour de la guerre froide Aujourd'hui, nous vivons presque dans les mêmes conditions que le monde a connues après la Seconde Guerre mondiale, où le monde était divisé en deux camps, un camp communiste dirigé par l'Union soviétique et un camp libéral dirigé par les États-Unis d'Amérique. Amérique.  Aujourd'hui, si l'on considère que la pandémie qui a frappé le monde il y a deux ans était une troisième guerre mondiale, nous vivons aujourd'hui dans la phase d'après-guerre, où nous assistons au même conflit entre le camp occidental représenté par l'Amérique et ses alliés européens, et le camp russe sur le dossier ukrainien.  Ce qui est nouveau en la matière aujourd'hui, c'est l'entrée en jeu du dragon chinois, qui peut être considéré comme le seul sorti vainqueur de cette troisième guerre mondiale, avec un taux de croissance le plus élevé depuis une décennie, atteignant 8,1 % en 2021. Dès lors, la Chine n'est plus aujourd'hui dans une position défensive sur ses choix politiques, mais est devenue Elle se présente comme un modèle démocratique, et il suffit ici de revoir le livre blanc émis par le Bureau d'information du Conseil d'Etat de Chine le dernier décembre sous le titre « Chine : démocratie active », qui explique que « le véritable obstacle à la démocratie ne réside pas dans les différents modèles de démocratie, mais dans l'arrogance », les préjugés et l'hostilité envers les tentatives d'autres pays d'explorer leurs voies vers la démocratie, et dans la volonté d'assumer la supériorité et la volonté d'imposer aux autres un modèle spécifique de démocratie.  Aujourd'hui, il est devenu clair qu'un nouveau monde se dessine après deux ans d'épuisement économique mondial dû à la pandémie, et ce n'est pas un hasard si Poutine a choisi la saison hivernale pour remettre le dossier ukrainien sur la table, menaçant une invasion militaire qui entraînerait une crise alimentaire mondiale, étant donné que l'Ukraine est le principal fournisseur de cultures de base, allant du blé au maïs et à l'huile de tournesol.  Dès que la Maison Blanche a annoncé qu'elle avait mis des milliers de soldats à la disposition d'une intervention militaire en cas d'avancée de l'armée russe sur l'Ukraine, les prix du blé à la Bourse de Chicago ont bondi à la hausse.  Il ne faut pas non plus oublier que l'Europe dépend du gaz russe pour environ quarante pour cent de ses besoins, et donc la menace russe de couper les approvisionnements en plein hiver est une menace sérieuse, que l'Allemagne a bien comprise et a réduit son enthousiasme pour la position américaine, surtout après que le président chinois a annoncé sa volonté d'acheter du gaz russe en grande quantité. .  Pour Poutine, les conditions lui sont favorables pour s'étendre vers ce qu'il considère comme sa profondeur stratégique, qui a perdu certaines de ses parties après la dissolution de l'Union soviétique, il a donc mis un tiers de son armée à la frontière, attendant peut-être la neige à tomber, alors que le président chinois, apparu pour la première fois il y a deux semaines en tenue militaire, estime que le moment est venu de reprendre le contrôle total sur Taïwan et Hong Kong.  Peut-être que l'apparition du président chinois dans un costume militaire a un message caché qui suggère que le dragon comptera non seulement à l'avenir sur la diplomatie commerciale pour allonger ses jambes, mais aussi sur la force militaire pour récupérer ce qu'il considère comme des parties de son sol qui ont été coupés par l'impérialisme américain.  Ainsi, lorsque le président chinois a demandé il y a trois mois à son peuple de commencer à stocker des denrées alimentaires, non seulement en raison de l'interruption des routes et de la perturbation des chaînes d'approvisionnement et de distribution dues aux intempéries, mais aussi parce que le pays s'apprête à opérer un virage majeur.  Aujourd'hui, nous vivons dans la phase de l'après-troisième guerre mondiale, qui sera suivie d'une guerre froide entre les camps qui ont émergé et se sont renforcés, et il y a aujourd'hui de nombreux pays qui ont annoncé la levée des précautions protectionnistes concernant Corona, comme la Grande-Bretagne, la France et le Danemark.  Le monde est pleinement convaincu aujourd'hui de la nécessité de coexister avec cet ennemi tout en prenant des précautions et des précautions contre lui afin de gérer la phase de la guerre froide, qui semble n'en être qu'à ses débuts.

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