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La greffe et la transplantation d’organe

Analyse sectorielle : La greffe et la transplantation d’organe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  9 406 Mots (38 Pages)  •  945 Vues

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bon

Greffe Et Transplantation D'Organe

...Et La Vie Continue...Apres la Vie!

Introduction

La greffe et la transplantation d’organe est une branche de la nouvelle médecine, créée au début du XXème siècle.

Cette technique médicale consiste à remplacer un organe altéré, en cas de dysfonctionnement, porté par un patient malade, par un autre sain provenant généralement d’un être de même espèce en respectant plusieurs conditions.

Dès sa création en 1905, cette branche était considérée comme une révolution dans le domaine médical. Des milliers et des milliers de malade ont eu la chance de mener de nouveau une vie normale et se rattacher de plus en plus à la vie.

D’autre part ce sujet biologique ne cesse de subir des nouveautés techniques, c’est un sujet qui se développe continuellement.

Dans notre recherche on va présenter la greffe et la transplantation d’organes des deux cotes : premièrement du cote médical – aspect chirurgical et risques après la greffe – deuxièmement du cote pratiques on présentera la situation de la transplantation et de la greffe au monde et au Liban.

Le but de ce Project est de trouver une réponse à la problématique suivante :

La greffe et la transplantation d’organe seraient-elles un pas franchit contre la mort ? Sont-elles un espoir de vie à ceux qui présentent un organe altéré ?

I-Différence entre Greffe et Transplantation

La greffe et la transplantation sont des opérations médicales qui consistent à remplacer un organe altéré (ou partie d’organe) par un organe sain offert par un donneur. La seule différence est que la greffe est vasculaire où l’organe prélevé sans les vaisseaux sanguins, elle est généralement utilisée pour les organes : corné, cartilage articulaire, moelle osseuse, os... Tandis que la transplantation est réalisée avec anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers, elle est utile pour les organes cœur, poumon, foie, pancréas, rein…

II-Formes de greffe

On en constate quatre genres de greffe :

1-L’autogreffe :

L’autogreffe consiste à transférer un greffon prélevé chez le receveur lui-même. L’avantage principal de ce genre de greffe est l’absence dans la plupart des temps du risque du rejet. Il s’agit, par exemple, du transfert, chez le même individu, d’un rein de sa situation normale dans la région lombaire, vers un emplacement placé plus bas dans la région iliaque. Cette intervention est parfois utile pour sauver un rein dont l’abouchement normal dans l’aorte est menacé d’obstruction.

Elle est généralement pratiquée sur des personnes souffrant de maladies sanguines (leucémies, lymphomes…) ou de certains types de cancers. Des cellules sanguines ou de la moelle osseuse leur sont prélevées avant traitement. Elles sont ensuite purifiées puis congelées. Enfin, elles leur sont réinjectées une fois la radiothérapie et/ou chimiothérapie terminée(s).

On peut parler dans ce cas de l’autogreffe de peau qui est également utilisée quand une personne présente une importante perte cutanée : c’est par exemple le cas de grandes brûlures. La peau est alors prélevée sur différentes parties du corps comme le ventre ou les cuisses.

2- L’allogreffe :

L’allogreffe est une transplantation entre deux individus génétiquement différents mais de la même espèce, par exemple d’homme à homme (jumeaux monozygotes exclus).

Ce type de greffe concerne les transplantations d'organes dans le cas de maladies chroniques :

· d'insuffisance rénale terminale (greffe de rein)

· de diabète insulinodépendant (greffe de pancréas)

· d'insuffisance cardiaque réfractaire aux traitements médicamenteux (greffe de cœur)

· de maladies pulmonaires graves (greffe de poumon ou poumon-cœur)

· de pathologies hépatiques (greffe de foie)

· les tissus, notamment pour restaurer une fonction essentielle (cornée, peau, os, tendons, valves cardiaques, vaisseaux sanguins).

· les cellules souches, lorsque l'autogreffe n'est pas possible (cellules sanguines ou moelle osseuse

Ce genre ne présente naturellement aucun risque de contamination car seules les trames organique et minérale sont concernées. C'est ce type de greffons que l'on utilise lors de reconstitutions maxillo-faciales très importantes.

3-La xénogreffe (hétérogreffe) :

La xénogreffe se définit comme une transplantation d'organes, de tissus ou de cellules d'animaux (singe ou porc) sur des êtres humains, or ce n’est pas notre cas. Et malheureusement, elles se sont presque toutes soldées par un échec.

Ce type de greffe est aujourd'hui soumis aux progrès de la recherche. En outre, il soulève des interrogations concernant les manipulations génétiques et la transmission des virus de l'animal à l'homme qui pourraient en découler.

Généralement, ils ne présentent aucun risque de contamination et sont couramment utilisés pour les petits manques osseux et les greffes de sinus.

4-L’isogreffe :

Greffe dont le greffon est de même patrimoine génétique que le receveur, où le donneur est le jumeau homozygote (ou jumeau vrai) du receveur, issus de la même cellule œuf. Dans ce genre de greffe le pourcentage de réussite est maximal.

III-Genres de greffe et de transplantation d’organes

Actuellement la médecine au monde pratique plusieurs genres de greffes et de transplantations d’organes, qui se divisent entre maitrisées et expérimentales :

1-Greffes maitrisées :

Elles englobent les greffes de : "cheveux, cœur, cornée, cutanée, foie, ilots de Langerhans, moelle osseuse, osseuse, poumons et celle des reins".

A-Greffe de CHEVEUX :

La greffe de cheveux est une technique chirurgicale qui

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