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La croissance de l’Afrique

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Par   •  14 Février 2020  •  Dissertation  •  2 267 Mots (10 Pages)  •  754 Vues

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DEVOIR N°2 ECONOMIE/DROIT 1A 2-9617

ECONOMIE

La croissance de l’Afrique

Introduction

        Le continent Africain est en plein essor économique. Sa croissance ne cesse de progresser avec quasiment 6% de croissance par an depuis les années 2000. Après avoir explicité les facteurs de la croissance Africaine, nous examinerons les raisons pour lesquelles des investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique et quelles conséquences sont attendues versus celles qui ont eu de réelles retombées sur la croissance Africaine. Enfin, nous verrons pourquoi, malgré cette croissance, l’Afrique reste en retard en termes de développement humains : quels sont les freins ?

I Les facteurs de la croissance Africaine

La croissance économique de l’Afrique est en pleine progression. Cette progression est rendue possible grâce à plusieurs facteurs. Le plus important étant le facteur humain. En effet, le continent Africain, dispose d’une croissance démographique extrêmement rapide or l’augmentation du nombre de personnes employées  augmente la quantité de produits fabriqués et de services. Les autres facteurs de la croissance Africaine sont : la hausse de l’investissement et de l’épargne, une forte accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique et règlementaire et une demande des consommateurs provenant de l’émergence d’une toute nouvelle classe moyenne.

En matière économique, ce continent envisage de produire de gros efforts structurels notamment en ce qui concerne l’investissement en capital humain en améliorant la qualification. Pour donner une définition du capital humain, nous pouvons reprendre celle de l’économiste Jacques GENEREUX, qui dit que  le capital humain est l’ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences accumulées par un individu et qui déterminent en partie sa capacité à travailler. Autres objectifs du continent Africain, l’instauration d’un cadre réglementaire d’un environnement économique transparents, investissement matériels et immatériels ambitieux et pertinents et enfin, amélioration des infrastructures en matière de transport (train, route, port), en matière de système d’alimentation et d’énergie et enfin en matière de technologie d’information et de communication.

II a/Raisons pour lesquelles les investisseurs choisissent de s’implanter en Afrique

En termes de stratégie, le continent Africain représente un terrain attractif pour les investisseurs étrangers. L’IDE, l’investissement direct à l’étranger est une activité par laquelle un investisseur résident dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d’une entreprise résidant dans un autre pays. On ne peut considérer qu’il s’agit d’un IDE que si la part de l’investisseur est supérieure à 10 % (il s’agira d’un placement si cette part est inférieure à 10 %).

Quelles sont les raisons qui poussent les investisseurs étrangers à s’impliquer  en Afrique ? Ce sont tout d’abord les ressources conséquentes en minerais, en bois et en hydrocarbures. Ensuite, l’Afrique connait  une forte croissance de la demande qui attire ces investisseurs étrangers vers des marchés nouveaux et en pleine expansion. En effet les ménages voient une amélioration de leur pouvoir d’achat grâce à la croissance économique, ce qui leur permet de consommer plus. A titre d’exemple, nous pouvons prendre le secteur des télécommunications où nous pouvons constater que avant les années 2000, les pays africains n’avaient pas vraiment accès aux technologies cellulaires, peu d’africains disposaient de portables. Les opérateurs étrangers qui ont équipés presque 100% des usagers dans leurs pays cherchent donc de nouveaux marchés à conquérir, le marché africain est pour eux une opportunité et cela engendre de surcroit des retombées plus que positives pour les pays concernés notamment en termes de fiscalité et de création d’emploi.

b/ Incidence attendue et effective des IDE

Ces investissements directs à l’étranger devraient engendrer des gains fiscaux qui faciliteraient la réalisation d’infrastructures  dans le domaine des transports par exemple. Mais ces IDE devraient également  avoir  une influence positive sur les pays concernés grâce entre autres à la transmission de technologies ainsi qu’à la formation professionnelle de cadres locaux. De plus ces investissements sont susceptibles de  créer de l’emploi, la Chine par exemple délocalise une partie de sa production manufacturière en Afrique car le coût de la main d’œuvre Chinoise est en constante augmentation depuis les années 2000.

Dans les faits, pour que les retombées de ces IDE soient réellement visibles sur la croissance Africaine,  ce qui est loin d’être le cas, il faudrait que, d’une part, la population locale soient réellement sollicitée de façon durable, et que les produits soient transformés sur place. Et d’autre part, il faudrait qu’il y ait une réelle diversification des investissements à l’image de ce qui a été fait dans le secteur de l’industrie manufacturière et dans celui des télécommunications. L’Afrique reste freinée par  un manque de main d’œuvre qualifiée et en bonne santé, remédier à ce problème permettrait de pouvoir envisager de nouveaux investissements dans des processus de production à grande échelle qui utiliserait beaucoup de main d’œuvre.

III L’Afrique conserve un retard dans le développement humain, malgré sa croissance économique.

        Malgré sa croissance économique en progression, l’Afrique conserve un retard dans le développement humain. Pour évaluer le développement humain, deux économistes, Mahbudul HAQ et Amartya SEN ont conçu un indice statistique, l’IDH (indice de développement humain qui est une moyenne de trois indices calculant respectivement :

  • La santé/longévité en partant de l’espérance de vie à la naissance
  • Le niveau d’éducation en partant du taux d’alphabétisation des adultes et du taux brut de scolarisation.
  • Le niveau de vie à partir du PIB (produit intérieur brut, qui est un indicateur économique qui permet de mesurer la production économique intérieure réalisée par un pays).

L’IDH est compris entre 0 (pas de développement) et 1 (meilleur niveau de développement). L’IDH des pays d’Afrique dépasse très légèrement les 0.4. Les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) s’en sortent mieux avec 0.6. Nous constatons donc que les pays d’Afrique conservent un retard que l’on peut expliquer tout d’abord par une mauvaise santé qui augmente les absences des travailleurs. Par un niveau d’éducation faible que l’on peut expliquer entre autres par le travail des enfants qui ne leur permet pas une scolarisation et qui nuit gravement à leur santé.

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