La Célestine

Je me souviens de cette Dame dont la ride la plus profonde lui creusait son extrémité droite de la bouche ce qui la rendait laide et crispée. Son oeil gauche tout blanc lui donnait quand à lui un air triste et à la fois solitaire. Sur l’un de ses profils elle parait assez jeune mais de l’autre, apparaissait comme une centenaire recousu. Que cache t’elle sous sa cape sombre, sinistre et enveloppante ? Les passants qui la croisent l’évite, les enfants la fuient et en font des cauchemars. C’est la Célestine, sujet de tous les ragots de la région, c’est pour ça qu’elle s’est exilée dans la grande falaise, dans son ancestrale maison troglodyte délabré par le temps et les violantes intempéries.

Un jour, deux jumeaux du village, se lancèrent le défi d’aller espionner, la nuit de la pleine lune d’Halloween, la vieille et sinistre sorcière Célestine. Ils partirent de leurs maison sans faire de bruit, quittèrent le village et s’enfoncèrent dans les bois obscure et maudit. Ils avaient tous les deux un sac avec un couteau, une lampe, une gourde,un appareil photo…bref le kit du parfait aventurier. Au fur et à mesure qu’ils avancèrent, ils dégagèrent tous deux une monstrueuse aura de peur. Des bruits hantèrent les bois : des hurlements, les arbres qui semblaient parler, le ruissèlement du cours d’eau, le bruit du feuillage criant sous leurs pas. Tout ça, s’imprégnait dans leurs peaux jusqu’à fissurer leurs os de frayeur. Aucun sons ne sortaient de leur gorge nouée à l’étouffement. Le simple fait de se regardé amplifiait crescendo leur paralysie.

Soudain, ils virent un reflet blanc et perçant regardé dans leurs direction, ils sortirent leurs appareils photo qui, devant eux, se vidèrent de leurs batterie en un éclat de seconde. Cela ne faisait aucun doute, ce fut bien la sorcière qui commençait à leur jeter un sortilège. Ils furent comme possédés et se dirigèrent vers le reflet. Ils essayèrent de s’agripper à tous ce qui leurs tombèrent sous la main mais rien à faire. Ils quittèrent la forêt. Ils arrivèrent au bord d’une falaise d’où ils sautèrent comme contrôlé par une force. Les deux jumeaux retombèrent juste en dessous, dos à la mer et face à une espèce de maison taillée dans la pierre. La force toujours présente les forcèrent à entrer. Munis de leurs couteaux ainsi que leur torches, les deux jumeaux passèrent la porte en bois et entrèrent. Ils étaient là, dans la grotte de la bête, dans les entrailles de Célestine.

« Et alors ?!!!

Mais oui, on veut savoir la suite ! Qu’est ce qu’ils leurs arrivent ?

- Et bien… Ma soeur et moi furent étonner de voir arriver cette dame d’apparence hideuse nous proposer des confiseries à l’odeur alléchantes. Ce fut un de nos moments les plus chaleureux et poignant d’émotion et de gentillesse. J’ai donc peint ce tableau en sont souvenirs. »

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