L'épiphanie

Épiphanie : Dieu se révèle à l’humanité entière.

L’Épiphanie est l’une des solennités les plus anciennes du calendrier chrétien. Elle se célèbre le deuxième dimanche après Noël. Le mot Épiphanie vient du grec Epiphania. Ce terme grec a plusieurs significations. Il désigne d’abord l’intervention miraculeuse d’une divinité en faveur des hommes. Il peut être aussi compris comme l’accession au trône ou l’entrée triomphale d’un souverain dans une ville.

Généralement, la tradition chrétienne définit l’Épiphanie comme la célébration de la venue, de l’apparition et de la manifestation au monde, du Christ Sauveur, en tant que Dieu, en tant qu’homme, et en tant que Roi.

L’un des signes marquants de cette fête, c’est l’hommage rendu par les Mages au Christ. Melchior, Gaspard et Balthazar, venus d’Orient et conduits par l’étoile, se rendent aux pieds de l’Enfant-Dieu pour l’adorer. En guise de présents, ils lui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ces trois présents ont une signification particulière. L’or est offert au Christ car il est Roi. L’encens lui est offert car il est Dieu et se manifeste au monde entier. La myrrhe lui est donné car il partage notre humanité et est appelé à mourir et à être enseveli.

Ce caractère universel de la célébration de l’Épiphanie a été très vite saisi au sein de notre Église-Famille du Bénin et plus précisément à Porto-Novo. En effet, dès 1922, sur l’instigation du Révérend Père Aupiais, la fête de l’Épiphanie fut instaurée afin de rassembler tous les fils et filles de Porto-Novo, chrétiens ou non, autour du Christ Sauveur qui se manifeste au monde, aussi bien à ceux qui le connaissent qu’à ceux qui ne le connaissent pas. Depuis ces temps, la tradition est demeurée et s’est même étendue aux autres diocèses du pays.

Puisque le Seigneur a voulu se montrer au monde, ouvrons-lui nos cœurs pour accueillir convenablement son message d’amour.

Olivier Max-Morèno ZOUMENOU

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