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L'ouverture Des économies

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Par   •  9 Avril 2015  •  3 908 Mots (16 Pages)  •  1 319 Vues

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I. La mesure des échanges de biens et de services

A. Le compte des transactions courantes

Document 1. Les échanges entre la France et le reste du monde, p. 40

Document 2. Le compte des transactions courantes de la France en 2011, p. 40

1. À quoi correspondent les chiffres 161,5 et 137,2 de la ligne des services ? Calculez le solde commercial de la France en 2011.

Le chiffre 161,5 dans la colonne des crédits indique le montant des exportations de services de la France vers ses pays partenaires.

Le chiffre 137,2 dans la colonne des débits indique le montant des importations de services de la France achetés auprès des autres pays.

Solde commercial = crédit (exportations de biens) – débit (importations de biens)

= 424 - 497,5 = - 73,5 (déficit commercial).

2. Calculez le poids respectif des échanges de biens et de services dans le commerce extérieur de la France. Concluez sur la répartition de ses échanges extérieurs.

Le secteur des services représente à peine un tiers du poids des échanges de biens :

161,5 + 137,2 soit 298,7 milliards d’euros pour les importations et les exportations de services contre 424 + 497,5 soit 921,5 milliards d’euros d’exportations et d’importations de biens entre la France et l’extérieur.

L’essentiel du commerce extérieur de la France réside ainsi dans les échanges de biens.

3. Indiquez la signification des différents soldes suivant qu’ils sont positifs ou négatifs et commentez brièvement le compte des transactions courantes de la France en 2011.

Le solde du compte des transactions courantes constitue un indicateur de performance de l’économie.

Un solde positif traduit un excédent (services et revenus) et un pays dont le solde est excédentaire produit plus qu’il ne consomme. À contrario, un solde négatif traduit un déficit (biens et transferts courants).

Les opérations sur biens représentent plus de la moitié des échanges de la France avec l’étranger (54 % des exportations et presque 60 % des importations).

Le déficit des transactions courantes résulte essentiellement des échanges de biens dont le déficit atteint près de 74 milliards d’euros. De leur côté, les échanges des services sont largement excédentaires avec un excédent de 24,3 milliards d’euros.

Pour aller plus loin

Les différentes composantes du compte des transactions courantes ont évolué de façon différenciée au cours des dernières années, mais la tendance est nettement à la détérioration du solde global. Le déficit des transactions courantes est largement déterminé par celui des échanges de biens (73,5 milliards en 2011, au lieu de 52,9 en 2010). Depuis la reprise du commerce mondial en 2009, la dégradation du solde des échanges de biens est principalement due à une difficulté à compenser l’aggravation de la balance énergétique par un dynamisme suffisant des exportations de produits manufacturés.

B. Les autres instruments de mesure des échanges

Document 3. Le degré d’ouverture d’une économie, p. 40

Document 4. Le taux de couverture, p. 41

4. Que mesure le degré d’ouverture d’une économie ? A l’aide des documents 2 et 3, calculez celui de la France en 2011, sachant que son PIB est de 1 996,6 milliards d’euros, et explicitez concrètement ce qu’il signifie.

Le degré (ou taux) d’ouverture d’une économie montre la place que tiennent les autres économies dans l’économie nationale, soit son taux de participation au commerce international.

Degré d’ouverture de la France = [(424+161,5) + (497,5 + 137,2)] / 2 = 30,6 %

1 996,6

La France est ainsi largement ouverte sur l’extérieur puisque plus de 30 % de sa production résulte (pour les importations) du commerce international ou se destine (pour les exportations) au commerce international.

5. À partir du document 4, indiquez ce que signifie le taux de couverture de 120,5 % pour les produits agricoles français en 2010.

Le taux de couverture permet de comparer, pour une économie ou un secteur particulier, les exportations et les importations, celles-ci étant mesurées en valeur ou en volume. Si le commerce extérieur d’un pays est en équilibre, le taux de couverture est de 100 %.

Ainsi, un taux de couverture de 120,5 % pour les produits agricoles en 2010 indique que la France exporte 20,5 % de plus qu’elle n’importe de produits agricoles. Il s’agit d’un point fort de l’économie française.

6. Analysez les taux de couverture de la France par groupe de produits.

Calculés par produit pour la France, les taux de couverture révèlent ses points forts (agroalimentaire, agriculture) et ses points faibles (énergie, biens d’équipement, autres produits industriels, automobile).

À noter, une diminution de son taux de couverture pour les biens d’équipement et l’automobile, qui constituaient des secteurs compétitifs pour la France au début des années 2000 et qui présentent aujourd’hui un solde déficitaire.

II. L’évolution des échanges internationaux

A. La forte progression des échanges

Document 5. La croissance des échanges à l’échelle mondiale, p. 41

1. Mesurez l’augmentation des échanges mondiaux entre 1980 et 2011 et comparez cette évolution à celle du PIB.

Le commerce international de biens et de services a été multiplié par neuf depuis le début des années 1980. On note par ailleurs une forte accélération à partir du début des années 2000, même si on peut noter un net ralentissement en 2009 suite à la crise financière de 2008.

En presque 30 ans, le poids des exportations mondiales est passé de l’équivalent de 20 % à près de 30 % du PIB mondial : la croissance du commerce mondial est plus forte que celle du PIB.

B. La diversité des degrés d’ouverture selon les secteurs

1. Le commerce mondial de marchandises

Document 6. Volume du commerce

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