L'homme Est Il Le Fossoyeur De L'humanité

Travail de Français

Dissertation :

L’homme est-il le fossoyeur de l’humanité ?

Depuis la nuit des temps, l’homme se pose beaucoup de questions sur son futur. Mais est-il pertinent dans ses interrogations ? A-t-il conscience qu’il est l’acteur principal pouvant apporter des réponses quant à son devenir ? Avenir qu’il tient au creux de sa main ou au bout d’un doigt et que, d’une simple pression il peut anéantir et ainsi sceller le sort du monde. L’homme est-t-il le fossoyeur de l’humanité ?

Pour répondre à cette question, il est donc nécessaire de se baser sur ce que l’être humain a entreprit pour améliorer sa condition de vie et d’en tirer une réflexion. Grâce aux développements techniques, l’homme est devenu plus libre, mais est-il capable de les gérer ? Les progrès de la science ont fait évoluer les hommes, mais sont- ils toujours utilisés à bon escient ?

Il y a quelques années un groupe de rock français bien connu (Téléphone), chantait « la bombe humaine », titre peut-être révélateur de ce qui nous attend demain. « Il faut se méfier des ingénieurs, cela commence par la machine à coudre et cela finit par la bombe atomique » Marcel Pagnol

Depuis la préhistoire, l’homme n’a cessé de s’adapter et d’évoluer. Ce qui entraîna par conséquent l’évolution de la technologie pour améliorer sa condition de vie. Notamment, grâce à l’invention de la roue qui lui permit de se déplacer plus facilement et ainsi d’acquérir une certaine mobilité à travers son environnement. Maintenant, l’avancée a été telle, que nos milliards de voitures empoisonnent notre atmosphère, produisant des gaz à effet de serre qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Gaz également produit par nos grosses industries et par notre surconsommation, comme l’utilisation abondante (et pas toujours circonspecte) d’aérosols en tous genres.

La couche d’ozone, protection naturelle contre les ultraviolets du soleil, s’appauvrit du fait de la pollution que nous engendrons et a pour conséquence, le réchauffement climatique. Ce réchauffement de la planète, aura lui-même comme conséquences, outres tous les bouleversements climatiques, de faire fondre les glaces et l’eau gagnera du terrain sur les zones habitables, changeant la géographie des pays. Avec un impact sans précédent sur l’agriculture, les industries, l’économie, les animaux, la faune et la flore. Y aura-t-il encore assez de places pour tout le monde ? Y aura-t-il encore assez de ressources pour nourrir tout ce petit monde ?

Et pourtant, dès l’antiquité, l’homme à développer les énergies naturelles en construisant par exemple, des moulins à eau ou des moulins à vent ou encore des voiliers pour se déplacer à la force du vent. Et l’homme continue d’imaginé différents moyens en vue de tirer profit des ressources naturelles, telles que, le soleil, l’eau, le vent. En produisant des énergies plus propres à partir des panneaux solaires et des champs d’éoliennes. Mais cela sera-t-il suffisant ?

De nouvelles technologies de communications (téléphone, internet) ont facilité le contact entre les êtres humains à l’échelle mondiale. Ceci joue un rôle très bénéfique quand il s’agit d’avertir une personne ou un groupe de personnes d’un danger imminent (par exemple : catastrophes naturelles). Mais avec l’arrivée du gsm, nous passons d’une simple utilité à un luxe et nous communiquons de plus en plus mais nous communiquons mal, car nous communiquons pour tout et n’importe quoi.

Un philosophe comme Marx a bien comprit que le machinisme qui peut être utilisé pour dispenser les hommes des tâches les plus pénibles (ou faciliter la vie), peut aussi devenir un outil d’exploitation et de domination sans pareil. Charlie Chaplin l’a d’ailleurs très bien illustré dans son film « Les temps modernes ».

Avant l’ère industrielle, il n’aurait pas été possible de mettre en œuvre l’armement utilisé dans les massacres des guerres, comme lors de la première guerre mondiale avec l’extermination des juifs dans les camps de la mort. Les premiers essais nucléaires débutèrent le 16 juillet 1945, vingt et un jours plus tard, les premiers bombardements atomiques furent ordonnés

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