L'albanie Face Au Togo Dans La Reconnaissance Du Tibet

«Mettez une petite pièce sur l’ETG.» Samedi soir, après la victoire face à Nice (2-0), Pascal Dupraz s’est déjà plongé vers le déplacement à Sochaux et cette finale pour le maintien. Une victoire ou un nul feront le bonheur d’Evian-TG. «Je connais l’histoire de ce club par cœur, a-t-il annoncé. Le destin de l’ETG s’est souvent joué au dernier moment, mais souvent avec beaucoup de bonheur.» Une façon indirecte de calmer tous ceux qui voient déjà le club haut-savoyard en Ligue 2. Qui voient ou plutôt qui espèrent… Car en termes d’images, l’inconscient collectif du foot français préfère Sochaux à Evian.

Sochaux, c’est le doyen de la Ligue 1 avec ses 65 saisons cumulées dans l’élite. Pour paraphraser Rolland Courbis, «c’est un peu l’équipe à la mode ; l’équipe imbattable ; l’équipe qui est préparée, psychologiquement, footballistiquement, médiatiquement et arbitralement pour se sauver.» C’est aussi le charismatique Hervé Renard, son sourire ravageur et son incroyable dynamique dans la course au maintien avec 7 matches sans défaite lors de ses 7 dernières sorties. Bref, l’équipe que tout le monde a envie d’aimer.

Evian-TG, c’est plus une équipe débarquée (de nulle part) en Ligue 1 en 2011 avec son maillot rose, son stade vieillot et sa piste d’athlétisme. Un club incarné par Pascal Dupraz, directeur sportif devenu entraîneur (cela ne vous rappelle rien ?), qui ne cesse de vanter l’identité haut-savoyarde. Un homme que l’on adore ou que l’on déteste avec ses coups de gueule légendaires en conférence de presse. «Les mécréants» gentiment invités «à fermer leur gueule» après la victoire face à Nantes le 28 février dernier peuvent encore en témoigner. Mais l’ETG, c’est aussi le club d’une région représentée pour la première fois dans l’élite, un club qui se bat vaillamment pour son maintien depuis 3 ans, qui s’est même qualifié pour la finale de la Coupe de France l’an dernier. Et puis on ne bat pas le PSG et Monaco dans la même saison par hasard.

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