L'Exclue

L'Exclue

Au-delà des montagnes d'Edah, se trouvèrent autrefois bon nombres de villages qui  étaient propice à l'agriculture ou aux fermes. Mais tous ces hameaux furent pillés par une bande de bandits qui terrorisait la région, tuant et violant tout ce qui voyaient. Ces villages furent rapidement laissés à l'abandon. Il ne restait que les carcasses des maisons qui étaient habités par les paysans et leurs familles.
Désormais, cette région est la plus hostile en tant que paysan ou voyageur, les bandits n'hésitant pas à attaquer de simple passants pour une poignée d'argent qui n'en valait pas la peine quand on connaît la valeur d'une vie. Dommage que les bandits ne connaissaient aucune autre valeur que celle de l'argent.

Rose est la fille d'un des grands chefs de ces groupes de bandits. Son enfance se passa dans l'ignorance quant au travail de son père, Henry. Mais l'âge de l'adolescence arriva, et à la découverte de nombreux ouvrages sur la chevalerie et ce qui compose ses principes, Rose devint de plus en plus "chevalière".
Connaissant désormais le véritable travail de son père, le lien qu'elle entretien avec lui se dégrada de plus en plus jusqu'au jour où des combats entre elle et ce dernier éclatèrent. Venant aux mains et parfois aux armes, aucun n'eut peur de faire saigner l'autre. Ce fut souvent le frère de la jeune femme qui les arrêta, frère qui n'avait aucune considération pour sa sœur depuis qu'elle avait trouvé sa passion de la chevalerie, ce dernier préférant suivre le chemin de son père.

Un jour lors d'un combat des plus violent avec lui, Rose reçu un sacré coup directement vers le haut de son corps, lui donnant une grande balafre sur le cou. Il ria de cette blessure comme il était fier de ce qu'il avait accompli. Rose n'eut pas le temps de se remettre du coup que Henry lui avait porté à son cou que ce dernier mit sa fille au sol, la traîna et l'emmena au milieu du village de bandits montrant à tous ses hommes ce qu'il avait fait de sa "ratée" de fille. La jeune adulte ne pouvait pas écouter les rires et les moqueries des autres bandits, trop occupée à essayer de retenir l'hémorragie de sa blessure qui fut en train de couler comme une fontaine.

Après une telle humiliation, il était plus question pour Henry de la garder parmi eux. Il la jetta au sol au milieu des bandits et cria à ses hommes "FAITES EN CE QUE VOUS VOULEZ !"avec un rire des plus sadique, tandis que le frère de Rose regardait la scène au loin. Pendant que le père de Rose était entrain de partir, les hommes se mirent autour de la jeune femme comme des animaux affamés autour de leur proie. Des ricanements et des sourires laissant présager quelque chose de très mauvais. Ils avancèrent tous vers Rose qui se mit rapidement debout, tandis que les bandits lui disait de pas se défendre. Allez savoir si ils parlaient de viol ou de la mort, dans les deux cas, ça reste une grande torture. Alors que le premier posa déjà sa main sur le corps de la blessée, cette dernière se défendit directement en dégainant une des dagues qu'elle avait cachée dans ses vêtements et coupa la main du bandit d'un coup sec. Les autres reculèrent légèrement surpris mais énervés surtout, tandis qu'ils sortirent tous leurs armes.

Voyant que le combat fut perdu d'avance, Rose poussa très rapidement ceux qui était derrière elle pour y créer une faille et se mit à courir le plus vite possible. Alors qu'elle continua de retenir l'hémorragie sur son cou, les bandits la poursuivirent en hurlant, des armes dans leurs mains. Après avoir couru pendant au moins une heure pour les semer, Rose était dans une forêt, son cou laissant toujours autant couler son sang à flot. Les larmes aux yeux, elle essuya sa blessure avec l'eau d'une rivière qui coula le long de la forêt. Fatiguée d'avoir couru pendant des heures, elle suivit la rivière se disant qu'un village ou une ville devait bien être sur son chemin tôt ou tard. Elle marcha sans trouver le moindre signe de civilisation, la seule chose qu'elle voit fut la faune qui grouillait autour d'elle dans des grands buissons. On put entendre le souffle des animaux qui attendirent, mais ne bondirent pas sur elle. La nuit fut tombée, et elle marcha pendant déjà plusieurs heures. Le froid de la nuit la prit alors qu'elle commença à avoir des picotements au visage du à sa balafre qui a fait couler énormément de sang.

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