Histoire des médias

1. Comment la propagande et la publicité ont-elles mené aux premières recherches et théories de la communication? (2 points)

        Ce sont les deux « premières » stratégies de contact qui permet de faire connaitre des informations à ceux qui ne la connaissent pas. Comme mentionné dans le manuel du cours : Théorie de la communication Histoire, contexte, pouvoir, on indique que c’est la propagande et la publicité qui poussa les premières recherches communicationnelles : « La propagande et la publicité sont donc des phénomènes de communication modernes axés sur la non-réciprocité et dépendant des médias. En outre, elles conduisent à la première problématique communicationnelle celle des impacts. » (1993, Attallah, 77) La première théorie découlant de la publicité et de la propagande est la théorie de l’impact communication. C’est la préoccupation de la nature des messages de la publicité et de la propagande qui pousse les chercheurs à développer la première recherche et des théories de la communication.

2. Quels sont, selon l’auteur du manuel, les points communs et les points de divergence entre le modèle stimulus-réponse et le modèle élaboré par Stuart Ewen? (2 points)

Les points communs entre le modèle stimulus-réponse et le modèle d’Ewen

- Même conception des communications.

-L’Acte communicationnel comme acte non réciproque : la communication continue de voyager du centre vers la périphérie, des puissants vers les faibles.

-Exclu la réciprocité communicationnelle.

Les points de divergence entre le modèle du stimulus-réponse et le modèle d’Ewen

- Le fonctionnalisme affirme que les médias n’affectent pas directement ceux qui la consomment.

-Le fonctionnalisme prône une société pluraliste contrairement au stimulus-réponse qui prône la masse passive.

-Le fonctionnalisme prône les contacts personnels tandis que le modèle stimulus-réponse lui prône le fait que les médias sont puissants.

3. En quoi la méthodologie de l’étude menée par Paul Lazarsfeld et ses collègues est-elle plus fiable que celle des études sur le modèle stimulus-réponse? (2 points)

La méthodologie de l’étude menée par Paul Lazarsfeld et ses collègues est plus fiable que celles des études du modèle stimulus-réponse parce qu’elles ne sont pas menées sur l’autorité du chercheur, mais bien sur les réactions du sujet évalué. Leurs études se déroulaient sous la forme d’entrevues. Selon le thème de la recherche, ils se limitaient à la population d’une ville x et débutaient leurs entrevues aléatoires avec ceux et celles qui acceptent de les rencontrer. L’important de cette méthode est que les sujets sont interrogés dans leurs milieux naturels. Par la suite ce sont les sujets eux-mêmes qui déterminent la valeur ou l’importance des réponses données. Par la suite, le chercheur prend toute la réponse en notes même si certaines pouvaient ne pas sembler valables. C’est donc les sujets qui déterminent le cours de l’étude et non les chercheurs.

4. Dans la communication médiatisée, quelles sont les fonctions du groupe d’appartenance? (2 points)

Dans la communication médiatisée, les fonctions du groupe d’appartenance sont un regroupement de personnes qui s’informent sur des sujets divers. Un des buts du groupe d’appartenance est de créer des opinions de groupes comme mentionnés dans le manuel du cours; Théorie de la communication Histoire, contexte, pouvoir : « Ainsi le groupe d’appartenance infléchit les informations provenant de l’extérieur en les soumettant à un échange plus ou moins informel à l’intérieur du groupe. » (1993, Attallah,109) De plus, il est mentionné aussi que les groupes d’Appartenance peuvent renforcer ses propres règles et croyances. Donc le groupe filtre les informations qui viennent des mass médias et par la suite retiennent seulement ce qui correspond à leurs règles et croyances.

5. Selon l’auteur du manuel, pourquoi les résultats de l’étude menée par Robert Merton ne sont-ils pas fiables? (2 points)

Selon l’auteur du manuel, les résultats de l’étude menés par Robert Merton ne sont pas fiables parce que lors de ses recherches, il présuppose des informations qui sont capitales à la vraie conclusion de ses recherches. Comme exemple : « On notera aussi que Merton ne cherche pas à démontrer l’existence de l’influence personnelle. Il en présuppose l’existence et tente seulement de la dépister. » (1993, Attallah, 115) Comme le mentionne l’auteur du manuel, Merton ne fait que dépister et non prouver ses affirmations. De ce fait, ses bases de recherches sont vagues. De plus, Merton est en mesure de savoir que la carte des contacts personnels est importante, mais il ne peut pas expliquer pourquoi, car il ne se base que sur ses suppositions.

6. En quoi les tenants du fonctionnalisme contribuent-ils au contrôle social, selon Todd Gitlin et l’auteur du manuel? (2 points)

Les tenants du fonctionnalisme contribuent au contrôle social parce selon leurs méthodes ils aident les médias à resserrer leurs contrôles : « En apprenant qui consomme quoi et pour quelle raison, le fonctionnalisme permet aux médias de resserrer leur contrôle de la consommation médiatique. » (1993, Attallah, 130) Les fonctionnalistes savent ce qui est regardé et aussi pendant combien d’heures. Bref le fonctionnalisme regroupe une tonne d’informations extrêmement précises sur le comportement privé et personnel. C’est donc pourquoi les tenants du fonctionnalisme contribuent au contrôle social! C’est tout simplement à cause de leurs trop-pleins d’informations privés des consommateurs de télévision par exemple.

7. Vrai ou faux? Expliquez.

L’auteur du manuel rejette l’idée voulant que les médias aient une fonction de gratification. (2 points)

Vrai, l’auteur du manuel rejette l’idée voulant que les médias aient une fonction de gratifications. Monsieur Attallah affirme la théorie du fonctionnalisme ignore les conditions d’émergence et d’évolutions des médias. De plus, l’auteur du manuel dit être conscient que les médias essaient de nous gratifier tels que la télévision et la majorité des médias : « Il est certain que, dans une certaine mesure, la télévision, et tous les médias cherchent à nous gratifier, mais il est moins certain que ce soit leur seule fonction ou leur seule raison d’être. » (1993, Attallah, 124) Pour Attallah, tous les contenus qui sont diffusés sont spécifiquement choisis et souvent ils ne correspondent à certains intérêts sociaux. De plus, l’auteur du manuel dit que le fonctionnalisme se condamne lui-même : « En d’autres mots, en se concentrant sur la simple circulation des messages, en ne cherchant pas à savoir ce qui a été dit ni pour quoi cela a été dit, le fonctionnalisme se condamne à croire que les médias accomplissent allègrement des fonctions. » (1993, Attallah, 135)

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