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Histoire des droits de l'homme

Chronologie : Histoire des droits de l'homme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2018  •  Chronologie  •  7 671 Mots (31 Pages)  •  560 Vues

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En 1789, l’assemblée nationale française élabore une déclaration solennelle qu’elle entend adresser au monde entier : ‘’ les représentants du peuple français, constitués en assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seuls causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration constamment présente à tout les membres du corps social, leurs rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, peuvent être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient respecter…’’

A partir de cette déclaration pourquoi doit-on respecter les droits de l’homme ?

Pour éviter donc les malheurs publics et la corruption des gouvernements et tout cela pour réaliser ce que la déclaration appellera ‘’le bonheur de tous’’

Pourquoi les droits sont-ils considérés comme étant universels, valables pour tous les pays du monde. Pourtant c’est une déclaration qui émerge d’un pays, la France, à un moment donné de son histoire, pourquoi les révolutionnaires français ne se sont-ils pas limités à faire une déclaration pour le peuple français (comme cela a été le cas aux Etat unis et en Angleterre) affirmant ainsi des droits et des libertés qui n’étaient pas reconnues auparavant, les révolutionnaires français considèrent-t-ils leur révolution comme un événement mondial, en effet, les discours de Robert Pierre  et saint Jean  montrent que les révolutionnaires français étaient entrain d’accomplir une rupture avec le passé, le passé est associé aux traditions archaïques, au despotisme, à l’oppression etc. ….

La révolution annonçait le début d’une ère nouvelle pour l’humanité entière, c’est peut être la première fois dans l’histoire qu’une parole publique émanant d’un peuple soit destinée au monde d’une manière aussi solennelle.

Pourquoi cette conscience de l’universalité des droits ?

D’où vient-t-elle, sur quoi elle est fondée ?

Il convient donc d’expliciter, d’éclaircir cette conscience d’universalité.

On va essayer d’expliquer la notion d’universalité en la comparant à des notions voisines comme général, mondial, commun, uniforme, peut on dire à titre d’exemple que la liberté est générale, mondiale ou commune, on peut remarquer tout d’abord que ce qui est mondial ou général renvoi souvent à des choses concrètes, palpables et visibles, le général ou le mondial découle d’une constatation géographique, on dit par exemple que l’utilisation du téléphone portable est mondiale ou générale, de même lorsqu’on parle de l’uniformité, on évoque des modes vestimentaires, des modes artistiques ou littéraires, l’uniformité signifie une grande similitude, on parle en effet de plus en plus de la culture mondiale qui serait de plus en plus uniforme, c’est la conséquence de la mondialisation.

La mondialisation n’est plus économique ou financière, elle serait aussi politique et culturelle, on craint alors que cette culture qui a tendance à ,devenir mondiale n’étouffe la culture propre à chaque pays, la culture propre d’un pays est faites de tradition d’usage et de croyance, le plus souvent, la culture mondiale(vêtements, techniques de communication, littérature et cinéma) coexiste avec la culture propre c'est-à-dire les traditions et les usages mais on craint que la pensée ne devient semblable et uniforme partout, tout le monde alors aurai tendance à penser de la même façon et l’uniformité de la pensée est contraire à la liberté, ce sont les différences et contradictions qui font évoluer la société humaine.

L’uniformité étouffe l’innovation et la création parce qu’elle est répétition, imitation et reproduction. L’uniformité dans la pensée peut conduire à l’unanimisme et au totalitarisme.

La notion du commun renvoi à des choses concrète mais aussi des valeurs, on parle de propriétés commune d’un territoire commun, mais on parle aussi de valeurs communes, il ‘y a dans chaque pays des valeurs communes, en France à titre d’exemple : les valeurs communes sont : la liberté, l’égalité et la laïcité.

Une valeur commune exige sa défense, sa protection, elle réclame parfois un engagement politique, ou un engagement associatif, lorsqu’on parle d’une valeur commune cela signifie qu’elle existe déjà dans la société et qu’elle est largement respectée, c’est une histoire de pays qui explique l’existence ou l’inexistence de certaines valeurs.

Chapitre 1 : du commun à l’universel

La notion du commun tire ces origines de l’antiquité grecque lorsque la politique est devenue une affaire commune qui demande une application et un engagement de tout le monde, apparemment la politique était du ressort des rois et des aristocrates elle se faisait à l’intérieur des murs des palais. Le commun est de l’ordre de ce qui existe, de ce qui est constaté et se fait selon un processus historique, la politique est devenus une affaire commune c.-à-d. une l’affaire de tout les citoyens à la suite d’un long processus historique, quand à l’universel c’est le principe de raison, il se réclame d’une nécessité à priori c.-à-d. préalable à toute expérience à tout vécu historique, ainsi l’universel ne découle pas de l’histoire mais plutôt de la raison. L’universel a le caractère d’une nécessité logique, non opérique, non historique, non liée à l’expérience.

Lorsqu’on déclare une valeur universelle cela ne signifie pas qu’elle existe partout mais qu’elle doit être adoptée par tout le monde, par tout les pays, elle s’impose a tous comme une exigence rationnelle et morale, par conséquence l’universalité n’est pas liée à la culture, la culture c’est ce qui est propre à un pays, la culture est de l’ordre du vécu historique, la culture est traditions et de croyances d’usage qui se sont forgées par l’histoire et par la relation avec les autres cultures

Le commun comme l’universel sont susceptibles d’expansion et de progression, le commun peut rassembler d’autres pays, autrement dit, certaines valeurs peuvent devenir communes politique, c.-à-d. partagées par plusieurs pays

Les systèmes démocratiques dans le monde se partagent des valeurs communes, les systèmes dictatoriaux refusent et empêchent la propagation des valeurs communes, les valeurs communes dans un pays dictatorial se réduisent à ce seul pays

En bref dans l’antiquité et aux époques historiques la politique était palatiale c.-à-d. faites dans les palais, c’est le privilège de quelques hommes supposés être d’un rang supérieur après un  processus historique marqué notamment par une révolution populaire dirigée par Clisthène , la politique devient l’affaire de tout les citoyens, la politique devient commune à toute la société, fondée sur les  valeurs essentielles comme la liberté, les qualités, la justice. La politique qui était l’affaire de quelque uns devient commune, donc la politique est la première grande manifestation historique du « commun », on peut considérer aussi que la religion était une affaire commune.

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