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Fiche lecture Fight Club

Fiche de lecture : Fiche lecture Fight Club. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2015  •  Fiche de lecture  •  1 740 Mots (7 Pages)  •  1 473 Vues

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M. THERAIN[pic 1]

Français

Fiche de lecture

Fight Club de David Fincher

  1. Introduction

Fight Club est un roman de Chuck Palahniuk publié en 1996 dans lequel le héros fonde un club de combat afin d'évacuer son mal-être. Le film tiré du roman a été adapté en 1999 par David Fincher : Fight Club.

Le livre et le film sont très difficiles à classer en raison des nombreuses thématiques qu’ils abordent. En France, les éditeurs français le classent comme roman de science-fiction et le film est un thriller, un drame. Mais cela ne reflète qu’une infime partie de la réalité de cette œuvre qui est à la fois une œuvre initiatique, une œuvre de société voire même une œuvre d’amour.

Le roman critique la société de consommation, la mondialisation, les contradictions sexuelles, idéologiques et physiques. Le roman dénonce aussi l'aliénation des hommes dans une société américaine des années 1990, contraints de suivre les ordres d'un petit patron, perdant toutes possibilités de réflexion personnelle et d'initiative. Celles-ci sont tellement flagrantes que la seule solution pour les surmonter est de vivre un dédoublement de la personnalité dans laquelle l'individu joue le rôle de deux personnalités afin d'atteindre un certain équilibre psychologique.

Le livre a été très critiqué à sa sortie en raison d’une narration complexe et d’une écriture décousue mais aussi de la domination masculine dans la révolte qui laisse croire que les femmes n’ont pas le pouvoir de comprendre que la société est défaillante. Le film n’a pas été bien accueilli par la critique mais le bouche à oreille a permis de faire du DVD une œuvre majeur.

  1. Développement

  • Résumé

Résumé pris sur internet :

Célibataire rangé et cadre dynamique d'une société d'évaluation de risques automobiles, le narrateur (Edward Norton) vainc ses problèmes de sommeil en participant à des groupes d'entraide sous de fausses identités. Mais ses insomnies reprennent quand surgit Marla (Helena Bonham Carter) qui, comme lui, assiste en touriste à ces séances. En rentrant d'un voyage professionnel, il découvre son superbe appartement soigneusement meublé ravagé par un incendie manifestement accidentel. À la rue, il contacte Tyler Durden (Brad Pitt), un fabriquant de savons de luxe charismatique et narquois croisé dans l'avion. Celui-ci accepte de l'héberger dans la bâtisse délabrée qu'il occupe, et lui demande de le cogner à la sortie d'un bar. Avec son nouvel ami rebelle, qui commet des actes indécents dans ses divers petits boulots, le narrateur va répéter ces combats de rue au point d'intéresser d'autres hommes médiocres, blasés par le consumérisme et assoiffés de défis.


Dans le sous-sol d'un bar, le duo fonde le Fight Club dont les combats clandestins attirent de plus en plus de partisans. Sans nouvelles de lui, Marla contacte notre conteur, mais couche de manière bestiale avec Tyler, ce qui rend le premier distant et froid à l'égard de la jeune femme. Tandis que l'enquête indique que l'incendie de l'appartement est d'origine criminelle, Tyler – opposé à toute forme de possession matérielle – avoue à son partenaire en être responsable. Son patron (Zach Grenier) menaçant de le licencier pour absentéisme, tenue négligée et sempiternelles marques de coups au visage, le narrateur se blesse lui-même devant lui afin que ses activités extra-professionnelles soient sponsorisées contre son silence. Tyler commence à confier des missions de vandalisme aux membres du Fight Club, dont la formule s'est étendue dans de nombreuses grandes villes américaines, semble-t-il à l'insu de ses créateurs. Puis il enrégimente des hommes aveuglément dévoués pour fonder le "Projet Chaos" et multiplier les actes fascistes qui inquiètent les autorités. La demeure de Durden devient le quartier général où l'équipe fabrique nitroglycérine et dynamite de manière artisanale. Mais le jeu va trop loin pour le narrateur, surtout lorsque l'une des recrues – Bob (Meat Loaf), rencontré dans un groupe d'entraide – est abattu par la police durant une opération. Tyler disparaissant brusquement, son ami suit ses traces, avec une impression de déjà vu, dans toutes les villes où celui-ci a établi son programme. Stupeur : le narrateur s'aperçoit que, atteint de schizophrénie, il EST Tyler Durden !... Il découvre que le "Projet" vise à faire exploser les immeubles des sociétés bancaires, vides la nuit et gardés par ses agents, ceci dans le but de provoquer un chaos total. Il tente de protéger Marla, qu'il aime vraiment, en la faisant quitter la ville. Puis il se rend à un commissariat pour prévenir du danger, mais ses membres qui s'y trouvent l'en empêchent. Parvenant à fuir, il démine l'un des immeubles piégés, mais se retrouve confronté à son alter ego dont il se débarrasse en se tirant une balle dans la bouche. Du haut d'une baie vitrée, avec Marla ramenée de force par ses adeptes, il observe l'effondrement des buildings minés...

Eléments d’un résumé pré-analytique :

  • Le film tourne autour d’un flash back sur les évènements ayant conduit à la fin de celui-ci. Les personnages sont dans une situation qui trouve son origine dans un déroulement raconté à postériori.

  • Le film comprend 4 phases de construction et de destruction : la construction de l’individu au début du film par l’intermédiaire de ce qu’il possède, la destruction de ce qu’il est par la destruction de son appartement, la reconstruction à travers l’amitié qui lie le narrateur et Tyler et la destruction plus large de la société de consommation.
  • Le film est aussi construit comme 2 phases de construction. La première c’est la phase d’auto-construction où le narrateur se construit seul à partir de modèles sociaux existants et la deuxième c’est la phase de co-construction où le narrateur se construit à travers sa relation aux autres depuis sa rencontre avec Tyler.
  • Analyse

La construction identitaire par l’objet.

Le narrateur au début du film présente une identité empruntée à des modèles sociétaux véhiculés par la société de consommation. Chaque individu est ce que l’on a fait de lui aussi bien par ses parents, ses proches mais plus généralement par la société dans laquelle nous vivons. Ainsi, dans une société de consommation, l’individu se construit sa propre identité par les objets qu’il possède et qui ne sont pas le reflet de sa propre personnalité mais de ce que la société considère comme étant une norme de possession. On retrouve cette idée lorsque le narrateur s’interroge "Quel type de set de cuisine me définit en tant que personne?".

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