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Fiche de lecture ESI

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Par   •  3 Mai 2018  •  Fiche de lecture  •  1 637 Mots (7 Pages)  •  949 Vues

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IFSI Longjumeau                                                         Promotion 2016 – 2019

DATE

QUILLAUD

AMANDINE

Evaluation U.E 1.1

PSYCHOLOGIE, SOCIOLOGIE, ANTHROPOLOGIE

Formateur du suivi pédagogique :

Table des matières

Question 1 :        1

Question 2 :        3

Description        3

Questionnement        3

Conclusion        4

Le texte de Florence Leduc et de Jean-Baptiste est un extrait de la revue n°122 « Aider, soigner, accompagner les personnes à domicile ». Cet extrait est un témoignage de deux professionnels de la santé qui évoque leurs ressentis sur les soins à domicile.

 Question 1 :

J’ai d’abord trouvée le concept d’intimité. Elle désigne la vie personnelle d’une personne, ce qui est propre à chacun et que l’on préserve : « l’intimité (…) c’est quelque chose qui appartient en propre à la personne et qu’il faut préserver ». Le corps fait partie de l’intimité. «  L’intimité est également ce qui est secret, ce qui est d’ordre privé, ce qui est le plus proche de la personne ». De plus, il existe plusieurs bulles d’interactions : intime (de 0 à 45cm), personnelle (de 0 ,45 à 1,25m), sociale (de 1,25 à 3,5m) et publique (plus de 3,5m). « L’intimité de l’un n’est pas celui de l’autre ».

Dans ce texte Capucine, infirmière exprime ses gênes « Capucine dit que c’est dérangeant ».  Pour elle l’intimité est « le respect de la personne, de son environnement, de son lieu de vie, de son vécu, et tout cela, ça peut être naturel ou troublant. »  En effet, le domicile est une prolongation de notre vie, c’est un endroit intime « la maison est une sorte de prolongement du corps de l’homme ».

C’est pourquoi le corps et l’habitat sont des notions similaires, notamment sur le thème de la possession et de l’appropriation « l’intrusion est une réalité, on entre dans leur foyer, on est des intrus, c’est moins naturel qu’à l’hôpital ». De plus la toilette qui est un soin relationnel, qui fait intrusion dans l’intimité des patients, on a accès au corps de l’autre « le soignant est habitué à la nudité, au dépouillement, dit capucine, on ne le remarque pas forcément, on n’en fait pas une fixation. »

La personne nécessitant une aide à la toilette serra atteinte dans son intimité, dans sa pudeur malgré les dispositifs pour amoindrir ce sentiment.

J’ai relevé le concept de pouvoir. Il désigne la possibilité de faire et/ou de faire faire quelque chose à quelqu’un (Robert Dahl). Dans ce témoignage le pouvoir n’est pas détenu par le soignant mais par le patient « on plonge à chaque fois dans l’intérieur, dans le proche, le privé, le secret ; à soi seul, cela constitue un territoire mental, d’où la difficulté d’y entrer sans intruser ». Malgré le pouvoir que peuvent porter les soignants sur les patients, sur leur état de dépendance, de santé, le soignant est dominé par le patient car c’est le patient qui accepte ou refuse d’accepter une personne dans son domicile. Puisque les soignants entre dans leurs vie privée, dans leur domicile, c’est au soigné que revient la décision de qui peut s’introduire ou non chez eux, ce qui diffère de l’hôpital.

Dans les établissements de santé ce sont les soignants qui ont le pouvoir sur les soignés car le patient n’a pas la maitrise de l’espace et du temps. Le patient est soumis aux règles de l’établissement.

J’ai également trouvée le concept de la compétence professionnelle en lien avec les valeurs professionnelles qui sont le résultat d’un apprentissage et d’expériences.

En sociologie, les valeurs sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d’être et d’agir. Dans ce témoignage, on remarque que l’infirmière nomme les personnes comme des « patients » tandis que l’aide-soignante utilise le terme de « personnes soignées ». Cette différence de vocabulaire est due à des valeurs professionnelles, qui déclinent de leurs compétences acquises dans cette profession.

L’adaptation fait partie des compétences professionnels, en tant que professionnels à domiciles, « l’adaptation doit être rapide » il faut savoir s’adapter rapidement aux différents domiciles et aux patients.

L’intimité est également une valeur professionnelle à respecter. Comme dit Capucine, infirmière «  l’intimité, c’est le respect de la personne, de son environnement, de son lieu de vie ».

Le dernier concept qui ressort de ce témoignage est le concept du don et contre-don dans les soins.  Marcel Mauss, a mis en exergue en 1925 le principe du don et étudiant diverses sociétés « primitives » ou les échanges étaient organisés autour de la triple obligation : donner, recevoir, rendre. C’est en effet ce que Marie-Dominique témoigne lorsque cela fait des années que l’on côtoie les mêmes personnes et que l’on rentre dans leur vie privée. Marie-Dominique voit cela « comme un partage, comme une relation d’égal à égal, ou chacun, dans cette relation, tout à tour, se garde et intruse ».

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