Déterminants de l'épargne

 Pour les keynésiens, l'épargne est le revenu non consommé immédiatement qui doit être réinjecté dans le circuit économique par l'intermédiaire des banques.

 L'épargne jour un rôle essentiel dans une économie. Elle est la contrepartie de l'investissement, lequel permet le maintien de la croissance. Par conséquent, l'épargne constitue un enjeu particulier pour les pouvoirs publics qui doivent s'assurer qu'elle soit suffisante pour assurer le bon développement de la production nationale.

 L'épargne concerne aussi bien les ménages, les entreprises, que l'Etat. Toutefois, l'épargne des ménages représente la part la plus importante.

Nous verrons en première partie quels sont le déterminants de l'épargne à court terme.

En deuxième partie quels sont les déterminants de l'épargne à long terme.

I. LES DETERMINANTS DE L'EPARGNE A COURT TERME

A. Le revenu disponible :

Selon la théorie Keynésienne, à court terme, le revenu disponible constitue la variable la plus significative. Dans les pays développés, le ralentissement du rythme de progression du revenu s'est accompagné de la baisse du taux d'épargne, tendance souvent masquée par une montée du niveau de l'épargne de précaution devant les perspectives économiques.

B. L'inflation :

Par ailleurs, toujours à court terme, l'inflation (ou la déflation) joue un rôle très important dans la constitution de l'épargne car elle modifie la richesse des agents.

C. Le taux d'intérêt.

D. La conjoncture économique :

La situation économique et sociale d'un pays détermine aussi en partie le taux d'épargne.

II. LES DETERMINANTS DE L'EPARGNE A LONG TERME

A. La fiscalité :

Sur le long terme, la fiscalité a une double influence sur l'épargne :

1. La fiscalité modifie le revenu disponible (à la hausse ou à la baisse),

2. La fiscalité a une incidence sur le rendement même de l'épargne, en fonction des prélèvements et taxes mises en place.

B. Les cycles de vie :

Autre élément déterminant de l'épargne sur le long terme. La théorie des cycles de vie met en relief le fait que les ménages accumulent durant leur vie active pour désépargner durant leur retraite.

Spécifier les fonctions de consommation et d'épargne permet d'agir sur ces grandeurs économiques, notamment pour favoriser la croissance et l'emploi. Il reste toutefois difficile de déterminer un taux optimal d'épargne : il s'agit avant tout de se livrer à une analyse fine de la conjoncture pour identifier les éventuels manques ou excès d'épargne.

L'ouverture internationale rend les analyses encore plus complexes, un déficit national d'épargne pouvant tout à fait être compensé par le recours à des capitaux étrangers.

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