Décrochage

Ces lycéens qui s’excluent par Anne Fohr

L’article en question est paru en 1998 dans le Nouvel Observateur. C’est un magazine d'actualité hebdomadaire français, créé en 1964 par Claude Perdriel et Jean Daniel. Le texte informatif et partiellement argumentatif est créé par Anne Fohr, un auteur inconnu, qui a soulevé la question qui reste d’actualité et porte un vif intérêt. Par le titre en gras qui saute aux yeux Ces lycéens qui s’excluent  l’auteur lance la réflexion sur le problème initial de l’enseignement secondaire – le décrochage. Par le pronom démonstratif ces on comprend que les lycéens dont on parle sont parmi nous et le fait de déserter le lycée est leur propre initiative.   On se rende compte de l’ampleur du problème grâce au surtitre Ils sont des milliers chaque année contenant le nombre hyperbolisé. En ce qui concerne le chapeau , l’auteur y précise de quoi il va s’agir.

Maintenant précisons le contenu de l’article. Le texte à six paragraphes peut être divisé en trois parties :

1. L’introduction où l’auteur annonce la crise;
2. La présentation du livre où Anne Forh présente le contenu. Les experts réunis en colloque constate l’existence de deux type de décrocheurs: ceux qui quittent vraiment l’école (35000 avant le bac et le BEP et 25000 l’année même du bac) et sont alors au chômage et ceux qui décrochent dans leurs têtes. Ces derniers, démotivés, absents, désinvestis sont la partie immergée de l’iceberg. Par ailleurs, il est souligné que le décrochage ne dépend pas du milieu social . C’est l’accumulation de difficultés qui pèse;
3. La conclusion et les solutions proposées où l’auteur cite l’exemple du Danemark (l’année sabbatique) et l’insertion de ceux qui ne sont plus au lycée. On propose également le retour à l’école qui ne semble qu’homéopathique avec 5000 places au total. La bonne solution n’est pas encore trouvée et on se demande comment faire face à ce dilemme croissant.

Le texte est assez logique grâce aux pronoms démonstratifs, propres et personnels qui font référence à ce qui vient d’être dit (cela fait, cette rentrée, son titre, ils quittent leur ) et les COD et COI qui remplacent les noms (chacun y raconte, personne ne le sait). Les articles définis aussi fot référence à l’information déjà citée (les lycéens). Les pronoms relatifs servent également à rendre le texte cohérent. (et qui sont démotivés) . De plus, on voit la structure nette du texte grâce à: le premier constat, le deuxième constat, la première catégorie, la deuxième catégorie, au total . Les idées sont liées à l’aide des connecteurs logiques (car, mais, même si, encore, d’abord).

Vu que l’article est consacré au problème qui se situe au niveau du collège et du lycée, on peut repérer un réseau lexical de l’école. Le premier champ lexical important est celui de l’échec scolaire :  un mal-être profond, aucun sens, la fuite des élèves, le décrochage, déserter, s’exclure, ils quittent, qui abandonnent, l’absentéisme, la crise larvée, le chômage, démotivés, désinvestis, la tête ailleurs, les milieux défavorisés . On peut aussi envisager le champs lexical de l’école: le lycée, le collège, le secondaire, les établissements techniques et professionnels, la rentré, les études , les profs, le personnel du service, les candidats, le bac, le BEP, les classes, les élèves, l’univers du lycée.

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