Dissertation philosophie démocratie

ATS

Devoir n°8 : Dissertation

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D’après le célèbre ancien Président des Etats-Unis Abraham Lincoln : « la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple». Cette citation en dit long sur la conception de la démocratie que se faisait l’ancien Président Américain. L’extrait étudié est celui de l’article Imaginaire politique grec et moderne écrit par Cornelius Castoriadis philosophe, économiste et psychanalyste du XXème siècle. La citation qui sera traitée est la suivante : « Dans sa véritable signification, la démocratie consiste en ceci, que la société ne s’arrête pas à une conception de ce qu’est le juste, l’égal ou le libre, donnée une fois pour toutes, mais s’institue de telle sorte que les questions de la liberté, de la justice, de l’équité et de l’égalité puissent toujours être reposées dans le cadre du fonctionnement « normal » de la société ». Tout d’abord on peut remarque la présence importante d’un champ lexical des valeurs de la démocratie avec : « juste, l’égal, libre, liberté, justice, équité et égalité ». De plus, l’auteur invite le lecteur à approfondir sa vision de la démocratie en lui énumérant l’importance de valeurs plus subtiles auxquelles la démocratie doit répondre. En d’autres termes, la démocratie est un principe subtil ne se limitant pas aux valeurs futiles connues de tous mais à un concept beaucoup plus profond.

 La citation nous invite à nous poser la question suivante : « En quoi, la définition de la démocratie doit-être plus complète pour un fonctionnement «normal » de la société ?

Pour parvenir à développer une réponse, nous allons nous appuyer sur les trois œuvres aux programmes qui sont : Les cavaliers et l’Assemblée des Femmes d’Aristophane et De la Démocratie en Amérique d’Alexis de Tocqueville.

Dans un premier temps, nous allons voir l’importance d’une définition du mot démocratie ensuite les limites de cette définition et pour finir l’importance d’une définition détaillée de la démocratie.

La démocratie est un concept abstrait dont les philosophes modernes ont essayé d’en donner une définition. A l’aide des différents travaux menés sur ce sujet, des principes fondamentaux ont vu le jour. Les trois piliers de la démocratie sont la liberté, l’égalité et la fraternité. Ces trois principes permet de définir un cadre pour la démocratie est permet de limiter les dérives et les violations de cette dernière. De plus, les valeurs de la démocratie dépendent les uns des autres. De ce fait, s’il l’un des principes est violé alors il met en péril l’application des deux autres. D’après Tocqueville : « L’égalité, qui rend les hommes indépendants les uns des autres, leur fait contracter l’habitude et le goût de ne suivre, dans leurs actions particulières, que leur volonté ». Dans cette citation, l’auteur montre l’importance et lien qu’on les principes entre eux. On remarque alors que l’égalité implique la liberté. On imagine bien alors s’il l’un des deux principes étaient plus applicables l’autre le serait difficilement aussi.

La démocratie est un modèle qui doit assurer la sécurité pour les citoyens. En fait, étant dirigé par un régime démocratique, les citoyens se sentent plus confiant envers leurs dirigeants et pour leurs sécurités. Dans l’œuvre des Cavaliers, Démos (le peuple) attend de son dirigeant qu’il le protège. D’où la bataille que livre le Charcutier avec l’aide des Cavaliers au Paphlagonien pour s’emparer du pouvoir et promettre un avenir meilleur à la cité. Le peuple cherche principalement un dirigeant qui peut lui promettre sécurité et bienveillance.

La démocratie est définie par des principes fondamentaux importants qui permettent l’application de cette dernière. Néanmoins, cette définition trop succincte peut engendrer des limites et des dérives de son usage.

Sous prétexte de vouloir faire valoir les valeurs de la démocratie, certaines personnes utilisent les défauts cette dernière pour faire appliquer des lois qui ne sont pas démocratiquement correctes. En effet, on retrouve le cas avec Praxagora dans l’œuvre de l’Assemblée des Femmes. Praxagora et d’autres femmes se rendent à l’agora pour que la cité soit livrée aux femmes. Praxagora alors, à la tête du pouvoir en profite pour faire appliquer des lois. L’unes d’entre elle est de réunir tous les biens communs et de les redistribuer uniformément à tous les citoyens. Cette mesure est anti-démocratique. Elle va l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie en empiétant sur la liberté de chacun. En voulant rendre la cité plus démocratique en ce qui concerne le droit des femmes, Praxagora en profite pour instaurer une mesure communiste qui est l’inverse de la démocratie.

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