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Demarche de soin spy

Étude de cas : Demarche de soin spy. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2016  •  Étude de cas  •  1 067 Mots (5 Pages)  •  4 194 Vues

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1.   Présentation de la structure

Situé dans un parc de verdure de 16 hectares au cœur du 11ème arrondissement de Marseille, cet hôpital est un établissement public de santé ayant pour mission générale, la lutte contre les maladies mentales. A ce titre, il mène des actions de prévention, de diagnostic, de soins de réadaptation et de réinsertion sociale. La capacité d’accueil de l’établissement est de 158 lits d’hospitalisation temps plein, 9 places d’hôpital de semaine et de 155 places en hôpital de jour.

2.   Présentation de la personne

Mme B., 58ans, est hospitalisée en soins libre pour schizophrénie  paranoïde depuis le 12 Mai 1993.

La schizophrénie paranoïde, est le type le plus commun de schizophrénie. La schizophrénie est définie comme « une maladie mentale chronique dans laquelle une personne perd contact avec la réalité (psychose) ». La schizophrénie est divisée en sous-types sur la base de la « symptomatologie prédominant au moment de l'évaluation. » Le tableau clinique est dominé par un nombre relativement stable de délires paranoïaques, généralement accompagnés par des hallucinations, en particulier auditives (entendre des voix), et des troubles de la perception. Ces symptômes peuvent avoir un effet énorme sur le fonctionnement et peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de vie d'une personne. La schizophrénie paranoïde est une maladie dont on ne guérit pas, mais avec un traitement approprié, une personne en souffrant peut avoir une meilleure qualité de vie.

3.   Présentation physique, psychologique, socio-culturelle de la personne

Mme B. est née le 24 avril 1957 en Tunisie et est célibataire sans enfant. Elle mesure 1m70 pour 88 kg. Elle est diabétique et adore les sucreries. Mme B. n’est pas dynamique mais reste autonome dans les actes de la vie quotidienne. Mme B. doit être sollicitée pour les activités, le traitement, l’habillage, l’hygiène. Tout les matins vers 10h elle vient demander ses cigarettes et son « argent de poche » à l’infirmerie. Mme B. reste souvent seule et ne communique pas beaucoup avec les autres patients sauf pour leur demander des cigarettes. Mme B. se déplace lentement en trainant des pieds.

Mme B. dit parfois que d’autres patients lui volent ses cigarettes et qu’ils n’arrêtent pas de l’ennuyer. Elle bénéficie de la CMU et elle est sous tutelle. Son père est tunisien et de confession musulmane et n’a plus aucun contact avec lui depuis le divorce de ses parents en 1970. Mme B. a vécu avec sa mère qui était psychotique et elle est décédée en 2011.

Mme B. a été scolarisée jusqu’à l’âge de 15-16 ans sans problèmes particulier. Mme B. est restée en France de 1976 à 1979 pour ses études.

4.   Histoire de la maladie

La première décompensation a eu lieu en 1983 à Tunis où elle vit avec sa mère. le diagnostic schizophrénie paranoïde est très vite posé.

Entre 1983 et 1992, les rechutes sont nombreuses et la désocialisation avérée. De plus Mme B. est de culture française ce qui rend difficile sa prise en soins par l’équipe de l’hôpital de Razi. Mme B. est transférée en HL à l’hôpital X le 12 mai 1993.

Au début de la prise en soins de Mme B., sa mère venait en principe chaque mois d’octobre la voir. Elle avait un projet d’appartement HLM pour récupérer sa fille, elle a quitté la Tunisie pour aller s’installer dans le Var où elle était héberger par une amie. Mme B. disait que sa mère était « folle ».

Après une prise en soins d’un an dans un autre pavillon de l’hôpital, Mme B., dont l’état ne permet pas de sortir à court terme, est mutée dans un autre pavillon où les patients sont stabilisés, chronique mais autonome.

Mme B. a fait quelque séjours en post-cure  dans une clinique de 6 et de 4 mois, le dernier se solde par un retour rapide après une décompensation du fait de la rupture de traitement. surveillance de la prise de leponex inexistante.

En 2008, Mme B. a participé a un séjour thérapeutique à St-Tropez et a pris beaucoup de plaisir

Antécédents

Somatique :

.   Diabétique type 2

.   Hypercholestérolémie : L'hypercholestérolémie est un trouble métabolique qui se traduit par          un taux de cholestérol sanguin élevé par rapport à la moyenne établie. L'hypercholestérolémie pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires

.   Addictions : tabagisme actif

.   Psychiatriques familiaux : mère psychotique

TRAITEMENT

8h

12h

19h

C

Abilify 15mg

1

Diamicron LM 60mg

1

Immovan 7.5mg

1

Clozapine pan 100mg

2

4

Loxapac 25mg/ml

80 gouttes

Lysanxia 15mg/ml

40 gouttes

Metformine arw 500mg

1

1

1

Tahor 20mg

1

...

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