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Commentaire: Chef d'oeuvre d'un inconnu

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Par   •  1 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  973 Mots (4 Pages)  •  827 Vues

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1832, c’est la date de parution de : Le chef d’œuvre d’un inconnu d’Honoré de Balzac, écrivain français appartenant au mouvement du réalisme. L’extrait qui nous intéresse est le moment ou Nicolas Poussin rencontre Frenhofer sur le palier de Maître Portus. Nous pouvons nous interroger sur : dans quel mesure ce texte est-il à la fois une description et une éloge du vieillard ? Nous diviserons notre réponse en deux parties : la description et l’éloge.

   Tout d’abord, Balzac nous dévoile les caractéristiques physiques de son personnage avec l’énumération ligne 6 à 8 : « un front chauve […] yeux vert ». C’est une des étapes importantes dans une description. Il n’y a pas seulement ici ou d’autre attribut sont dévoilés, par exemple, ligne 11 avec l’allégorie : les fatigues de l’âge montre qu’il est vieux, ridé. L’effet produit par la description des attributs physiques de Frenhofer est de montrer qu’il est vieux. Ce n’est peut-être pas impressionnant mais c’est l’intention de l’auteur. Le style vestimentaire est énoncé par Balzac, « la bizarrerie de son costume […] la magnificence de son rabat de dentelle » (l1-2) sont des expressions contradictoires, mais Balzac ne s’attarde pas dessus : il ne décrit pas son costume hormis son rabat et la chaine en or, on peut en déduire sans peine, que c’est le reste du costume qui est bizarre. L’auteur nous informe donc que le vieillard est habillé bizarrement, sans plus, il y a donc un choix dans la description. Les ressentis de Nicolas sont : le diabolique de la figure mais aussi l’attirance que les artistes aurait pour cet homme. Il voit aussi dans l’homme que son âme à souffert avec la personnification : « ces pensées qui creusent également l’âme du corps » (l11-12)Les outils de  description qui sont utilisés ici, sont l’utilisation de l’imparfait avec par exemple« Les yeux n’avait plus de cils »(l12), d’énumérations, d’un complément circonstanciel de lieu : « sur le palier » (l3) et la répétition d’escalier à la ligne 1 et 16 qui traduisent le lieu de l’extrait. Mais c’est surtout l’absence de complément circonstanciels de temps, qui montre que ceci se passe à un moment court, comme si le temps été figé et que Balzac pouvait le commenter, le décrire, c’est d’ailleurs le principe de la description.

 Après avoir vu que ce texte est une description nous allons voir dans quelle mesure ce texte fait-il l’éloge de Frenhofer.

   Pour commencer, il semble utile de préciser que si Balzac fait l’éloge ou la satyre de Frenhofer c’est implicitement. En tout cas, Balzac montre la puissance dégagé par le vieil homme avec « jeter des regards magnétiques au fort de la colère ou de l’enthousiasme » il y a une métaphore entre son regard et quelque chose qui émet des ondes magnétique, c’est probablement un métal. On rapproche donc son regard d’un métal ce qui donne une impression de profondeur dans son regard. Comme dit précédemment Nicolas s’est poussé pour laisser au vieil homme de la place. Cette aura est renforcé par  la comparaison entre son nez et ceux de Socrate et de Rabelais, cette comparaison (l7) « nez écrasé […] comme celui de Socrate et Rabelais »on ne compare pas à des artistes uniquement pour leur attributs physiques du moins quand ils sont courants, ce qui montre le choix de l’auteur de valoriser le vieil homme. Le fait qu’il soit comparé à un œuvre de Rembrandt ou encore par le fait qu’il possède une chaine d’or, mais pas seulement une chaine d’or, une lourde chaine d’or. En 1832, déjà que la majorité des personnes n’arrivait pas à avoir une chaine d’or, une lourde chaine d’or symbolise la richesse et donc la puissance. D’autre part, la première impression que Nicolas Poussin ressent lorsqu’il voit le vieillard est qu’il est un proche de Maître Porbus : « ou l’ami du peintre ou le protecteur du peintre », chose étonnante d’avoir l’impression qu’un vieillard puisse être un protecteur, le vieillard doit avoir une carrure imposante pour que Nicolas puisse penser cela, d’ailleurs « le jeune homme se recula pour lui faire place »(l3), alors que de la ligne 13 à 14 : « Mettez cette tête sur un corps fluet et débile […] vous aurez une image parfaite de ce personnage » qui sous-entend que Frenhofer est faible comme quoi c’est sa tête qui symbolise sa puissance. Cet éloge est entaché par des comparaisons peu glorieuse comme à la ligne 13-14, « cette tête […] travaillé comme une truelle de poisson »ou bien son corps qui est qualifié de débile en le comparant à un autre corps à la ligne 13 cité plus haut « Mettez cette tête sur un corps fluet et débile […] et vous aurez une image parfaite ». Mais c’est surtout la description péjorative qui influe sur le sentiment du lecteur sur le personnage avec «  Les yeux n’avait plus de cils […] traces de sourcils au-dessus de leur arcades saillantes » par exemple. Ce champ lexical permet d’accentuer sur la vieillesse du personnage, et sur la figure qu’il possède. Mais indirectement, cela nous montre que cette tête est remarquable, quelle est presque unique, quel est travaillé par la vieillesse et que Frenhofer         est remarquable par sa tête.

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