Comment la protection de l’environnement est-elle entrée dans la conscience collective ?

Comment la protection de l’environnement est-elle entrée dans la conscience collective ?

        Écologie, environnement, développement durable sont des thèmes très souvent abordés en histoire-géographie tout au long de la scolarité depuis la classe de sixième mais c’est également un thème majeur du programme de géopolitique de Terminale.

        Aussi, je voulais étudier ce thème en y mêlant la volonté des peuples de faire évoluer la situation de notre planète de façon favorable. Pour ce faire, j’ai choisi de parler de conscience collective en abordant les mesures prises par les différents gouvernements qui régissent notre monde.

        La notion d’environnement est le résultat d’une construction historique, sociale et politique.  Elle a d’abord posé l’homme au centre et la nature dans une périphérie. Avec la multiplication des périls écologiques, cette conception s’est progressivement transformé en une préoccupation plus directement écologique : l’homme ne peut pas seulement agir comme « maître et possesseur » de la nature ; il lui faut également comprendre que ces actions ont un impact de plus en plus important sur son environnement.

Quand à la notion de conscience collective, elle désigne l'ensemble des valeurs communes, notamment celles liées à l’environnement,  au sein d'un groupe social.

        Dans un premier temps nous évoquerons les causes qui ont mené à ce dérèglement climatique. Puis nous analyserons les différentes conséquences que celui-ci a eu sur notre planète. Pour finir nous tenterons de savoir si les mesures prises par les gouvernements pour essayer de réduire le changement climatique sont efficaces.

        Dans cette première partie, il sera vu les causes du réchauffement climatique.

                Dans un premier temps nous pouvons citer la Révolution industrielle qui a considérablement perturbé l’équilibre habituel de l’atmosphère et amplifié l’effet de serre.

Dans le monde, il y a de nombreuses sources d’émissions de gaz à effet de serre qui peuvent contribuer au réchauffement climatique, elles sont principalement d’origine humaine c’est-à-dire qu’elles sont causées par des activités humaines. Cependant certaines sont d’origine naturelle : par exemple, les marécages ou les zones humides émettent du méthane qui est un gaz à effet de serre, quand la matière organique fermente sous l’effet de l’humidité. Les volcans peuvent aussi émettre des gaz à effet de serre. Toutefois, l’essentiel des émissions récentes qui ont amplifié l’effet de serre sont causées par l’Homme.

                Nous pouvons également évoquer la question démographique qui revient implicitement au cours des débats sur la crise que traverse le climat. En effet, une chose est sûre, plus il y a d’homme sur la planète, plus il y a de la consommation, et plus les hommes consomment, plus le climat se réchauffe. La consommation humaine commence par se nourrir et donc par l’agriculture qui pollue énormément, car elle est a l’origine, selon le GIEC, de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais la dégradation du climat entraîne des restrictions ou l’absence de la consommation de certains produits consommés au quotidien comme l’eau, par exemple en Californie où elle rationnée depuis 4 ans.

                Nous pouvons aussi citer les transports qui participent au réchauffement planétaire. Le « flight shaming », qui est la honte ou le sentiment de culpabilité de prendre l’avion, a pointé du doigt la responsabilité du transport aérien dans le changement climatique. En effet, les avions ne se contentent pas uniquement de rejeter du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, mais aussi de l’oxyde d’azote à l’origine de la production d’ozone dont tous deux sont des gaz à effet de serre. Nous pouvons relevé le fait qu’une heure passée en vol est 13 fois plus polluante qu’une heure passée à rouler dans une voiture. Les émissions de gaz à effet de serre sont multipliées par 1500 lorsqu’il s’agit de comparer le trajet en avion et celui en TGV.

        Après avoir élucider les causes du dérèglement climatique, nous pouvons étudier leurs conséquences.

                En premier lieu, nous pouvons évoquer le réchauffement et l’élévation des eaux océaniques. En effet, les océans recouvrent 70 % de la surface de la Terre. Selon l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère des États-Unis, la température moyenne de la surface des océans s’est accrue de 0,07°C par décennie au cours des 100 dernières années. Mais elle augmente deux fois plus rapidement depuis 1985.

                Avec l’augmentation des températures océaniques, la fonte des glaciers qui forment les calottes polaires s’est accélérée. Les scientifiques estiment que ces glaces ont fondu plus rapidement au cours des 20 dernières années que pendant les 10 000 années précédentes.

En raison de cette fonte rapide, le niveau de la mer s’élève à mesure que l’eau de fonte s’écoule dans l’océan. La hausse du niveau de la mer nuit aux écosystèmes côtiers (érosion, inondations).

                Passons maintenant à un autre problème, la déforestation notamment en Amazonie.

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