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Colloque : 20 Ans

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Par   •  19 Février 2013  •  2 144 Mots (9 Pages)  •  816 Vues

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Colloque : 20 ans.

Daniel Serceau étude cinématographique

Il faut avoir entre dix-sept et vingt-cinq ans aujourd’hui pour être au cinéma, à trente-cinq nous sommes retraités.

-> Nicolas Ray (Raymond Nicholas Kienzle (1911-1979)) un des cinéastes de la 3ème génération (c’est dire après la seconde guerre mondiale et qui n’a pas pratiqué le cinéma muet avant) appartient aux talkistes (au cinéma parlant). Sa période en temps que cinéaste s’étend de 1947 à 1962

-la fureur de vivre ou un rebelle sans cause (avec James Dean) 1955

Qui traite du problème entre la responsabilité des adultes, la société et la jeunesse.

Il met en scène de jeunes acteurs quand il fait fureur de vivre il n’a que 23 ans et Nathalie Wood en a 17. Nicolas Ray travaille sur les 20 ans comme l’âge de toutes les possibilités. Il fera une vingtaine de films dont trois ou quatre avec de jeunes acteurs.

L’âge de tous les possibles impossibles ?

-amant de la nuit

-à l’ombre des potences 1955

-Le brigand bien-aimé (the true story of Jesse James) 1957

Nicolas Ray travaille sur le rapport qu’on les jeunes avec les différents corps social et leur ambivalence.

La question de la méprise sera un phénomène essentiel chez lui. Il fera un film sur le mépris : à l’ombre des potences.

C’est l’histoire d’un jeune homme qui rencontre un homme mûr (rapport de paternité et de filiation aussi importante chez N. Ray). L’homme plus âgé faisait boire son cheval et le jeune arrive par derrière et lui fait peur. L’homme plus âgé dégaine mais se retient de tirer voyant qu’il est jeune. Les deux hommes s’amusent ensuite à tirer sur des oiseaux, c’est un concours duquel sort victorieux l’homme mûr ce qui blesse l’orgueil du plus jeune. Un train qui transporte de l’argent passe à ce moment là, l’un des convoyeurs est blessé par un coup de feu. Croyant à une attaque de train, le convoyeur lance l’argent. L’homme mûr prend l’argent et court après le train pour le rendre. Pendant ce temps, les convoyeurs sont arrivés à la ville et raconte « l’attaque », la population est choquée et part à cheval après les « brigands ». Au moment de la rencontre entre les deux hommes et les villageois, le jeune homme est blessé par un coup de feu tiré par le maire. Il restera estropié. Après cette dégradation physique, il rentre dans une envie de retrouver son intégrité qu’il ne retrouvera pas… Le jeune homme a mal, on l’a blessé (injustement). Il considère que la société lui soit quelque chose et qu’il n’aura jamais le remboursement du préjudice qu’on lui a causé. Il est donc légitime dans ses transgressions de la loi. La méprise met en place une légitimisation des transgressions.

Au début du film, le jeune est caractérisé quand l’homme s’inquiète :

« J’aurais pu te tuer !

-Si tu l’avais fais ça aurait été une vraie libération pour moi »

« tu pourrais vacher.

-Pour 25$ par mois ? ah non merci ! »

A vingt ans on mesure le possible et le « non-possible ». On est impatient et la tentation de la transgression des règles et celle de l’irresponsabilité sont fortes.

Quand l’homme mûr ramasse le sac d’argent tombé du train, le jeune est sur le point de lui tirer dessus pour prendre l’argent « c’est une affaire quand une pareille somme vous tombe dans les mains, ça permettrait de ne plus rien fiche de sa vie » Jim Stark (le jeune homme)

Tous les adolescents de Nicolas Ray sont confrontés à la difficulté d’être. Ils sont confrontés à leurs limites et à la loi du temps. Il faut devenir et devenir dans l’incertitude de la réussite et la dureté de la vie.

Le brigand bien aimé ou The true story of Jesse James 1957

L’histoire se déroule pendant ce que nous appelons en France la guerre de sécession dans le Missouri (un pays frontalier). Les frères James sont attachés aux valeurs du Sud alors qu’ils appartiennent au nord. Jessie James se fait corriger par un commandant car il ne veut pas dénoncer son frère, sudiste. Les frères James réunissent leurs amis dans une grange. Ils leurs faut de l’argent pour acheter des outils et des graines pour l’exploitation, ils décident de braquer une banque. L’un des fermiers dira à Jessie « je suis d’accord avec toi, mais pour une fois seulement ». Les frères sont installés dans la délinquance. C’est encore légitimé pour Jessie qui DOIT braquer une banque pour pouvoir concurrencer le Nord.

Le traquenard

 Idem rapport à la paternité symbolique

Nicolas Ray s’intéresse à la loi des « formules humaines ». Il y a une analyse de l’ambivalence des jeunes à leur entrée dans la vie.

Les sauvages innocents

Ce film parle de la tentation, de l’innocence, de l’essai de retrouver un état où le personnage peut se dédouaner de ses positions (organisation victimaire et infantilisme). Nicolas Ray analyse (mais avec compassion) il est critique mais il y a une relation d’amour très forte, un désir de voir une part de vérité humaine dans toute cruauté. Il n’y a aucune économie sur le côté noir des jeunes. Nicolas Ray rencontre un problème avec les dimensions des écrans qui sont plus larges que hautes. « comment montrer un homme en entier ? ». Il évoquera aussi la contradiction humaine : l’Homme veut être debout alors qu’il est tenté d’être couché.

Dans la Bande Dessinée par Catherine d’Humières.

La bande dessinée telle que nous la connaissons aujourd’hui a prit forme au XIXème siècle, en phase avec la révolution industrielle. La Bande-dessinée Franco-Belge va nous intéresser ici et notamment le fait que de très jeunes gens ne vieillissent pas.

Qu’est ce qui caractérise les héros de vingt ans dans la BD ?

I-Tintin et Spirou.

A- Tintin

Tintin a été créé par Hergé en 1929. Il est presque immuable. Tintin a le visage de quelqu’un qui

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