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Chant des partisans d'Anna Marly

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Par   •  27 Mai 2013  •  1 045 Mots (5 Pages)  •  945 Vues

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DESCRIPTION et ANALYSE

Le Chant des Partisans a donné lieu à de nombreuses interprétations, tout d’abord celle d’Anna MARLY, sa créatrice, puis Germaine Sablon, Johnny Hallyday, Jean Ferrat, Charles Aznavour, Joan Baez, Line Renaud… et à des reprises comme celle de ZEBDA.

J’ai choisi de vous présenter la version interprétée par Yves MONTAND

C’est un chant de combat, un appel intemporel à résister, mais aussi un hymne à la fraternité et à l’espoir.

C’est un appel à la lutte pour la Liberté qui galvanisera tous les Peuples opprimés auxquels il s’adresse.

Le texte, le poids des mots, et la musique ont la même importance et ne peuvent aller l’un sans l’autre, ils sont indissociables. Tout est fait pour montrer l’intensité de la situation.

I - LES PAROLES

Du fait de la richesse du texte, je commenterai principalement les strophes 1 et 2 :

Strophe 1 :

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.»

Rappel de la situation désespérée de la France (1-2), puis lueur d’espoir (3-4)

Mots-clés

- «Ami » : celui à qui on peut tout dire et avec qui on partage tout et qui va être avec nous contre les autres

- « entends-tu » : l'auditeur est sollicité, interpellé, est-ce que je suis le seul à entendre ? Est-ce que d’autres entendent comme moi ?

- « vol » : on fait allusion aux raids aériens des avions allemands, les « stukas », qui ont bombardé la France et, donc, ont poussé les civils Français sur les routes, en exode.

- « noir » : comme la couleur de l’uniforme des SS, noir comme la mort, le deuil)

- « corbeaux » : charognards planant au-dessus des cadavres, auxquels sont comparés les

Allemands qui tuent, pillent le pays et se repaissent des dépouilles. Le corbeau représente toujours une menace.

- « nos » : notre pays envahi et occupé par les Allemands.

- « plaines » : la plaine est un grand espace plat où il est impossible de se cacher.

Dans la plaine, les proies sont à la merci des prédateurs.

- « cris sourds » : ceux des prisonniers torturés par les SS, des civils terrorisés par les bombes. Les Français ont peur de l’occupant Allemand.

- « Pays qu’on enchaîne » : la France souffre d’être esclave de l’occupant Allemand.

Les paroles du Chant des Partisans ne citent jamais les Allemands, tout n’est qu’allusion, symbole, sous-entendus, mais, dans le contexte de l’époque tout le monde sait de qui on parle

- « Ohé partisans, ouvriers, paysans » : c’est la France profonde, rurale, industrielle qui est interpellée, la France secrète composée de combattants volontaires, prêts à défendre leur liberté.

- « alarme » : alerte, il faut réagir, il y a urgence.

- « ce soir » : la France va réagir vite, maintenant !

- « l’ennemi » : toujours pas de nom.

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