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Cenon une ville extraordinaire

Dissertation : Cenon une ville extraordinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2018  •  Dissertation  •  407 Mots (2 Pages)  •  412 Vues

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Saint-Louis-de-Montferrand                          Un garde des sceaux … emprisonné

Cette anecdote d’un propriétaire de Sain-Louis-de-Montferrand nous révèle le comble pour un ministre de la justice d’être emprisonné.

Devant le château de Peyronnet, évoquons la vie mouvementée de Pierre Denis, comte de Peyronnet (1778-1854), ce jeune avocat, ennemi du « tyran » qui va servir les Bourbons et le roi Charles X après que son père fut guillotiné. Sa furibonde faconde et son caractère trempé vont le mener à être nommé ministre de la justice en 1821. Ses propositions adoptées par ordonnances : dissolution de la Chambre, modification de la loi électorale et surtout la suspension de la liberté de la presse sont à l’origine des trois journées dites glorieuses (27,28 et 29 juillet 1830) et de la fin du règne de Charles X. Denis Peyronnet est alors arrêté et le nouveau monarque Louis-Philippe ne lui viendra pas en aide. Jugé, avec d’autres ministres, il est condamné à la prison perpétuelle. De sa cellule du fort du Ham (Somme) par écrit, en 1836, il conseille au roi : « Délivrez, Sire, délivrez et promptement le plus de prisonniers politiques… vous n’avez point de plus pressante affaire dans l’intérieur de l’état…amnistiez…». Sa supplique est entendue, il est gracié, puis amnistié en 1837. Il se retire alors dans son château de Montferrand qui va devenir un salon littéraire où on philosophera… sans vouloir changer le monde. Pierre Denis de Peyronnet  déjà auteur pendant sa captivité de « Les nuits de Ham », « Pensées d’un prisonnier » continue de composer  des poésies et « L’histoire des Francs ». Veuf, tout au long de sa retraite en son château, il reçoit les soins assidus de sa « nièce amie », Mlle Thérèse de Larrard qui le console, embellit sa vie et adoucit les tristesses de son âge. Il lui laisse une modeste rente viagère. Pierre Denis de Peyronnet s’éteint en son domaine le 2 janvier 1854.[pic 1]

Extrait d’un poème sur le château de Montferrand, de son ami Guillemeteau :

« Château de Montferrand des aïeux l’héritage,[pic 2]

Toi qui pose si bien sur les bords du rivage

Que la Garonne vient arroser de ses eaux ;

Toi qui vois à tes pieds se croiser les vaisseaux

Présentant aux regards ta belle architecture

A travers une grille aux faisceaux en dorure ».

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