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CNED BTS MUC - ECONOMIE DROIT DEVOIR 2

Dissertation : CNED BTS MUC - ECONOMIE DROIT DEVOIR 2. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2013  •  1 254 Mots (6 Pages)  •  4 701 Vues

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PREMIÈRE PARTIE – ÉCONOMIE GÉNÉRALE (20 points)

Analyse d’une situation économique : Analyse de la conjoncture économique française

Vous avez été embauché en qualité d’assistant au sein d’une PME d’une centaine de salariés, opérant dans le

secteur du bâtiment. Le chef d’entreprise, économiste de formation, vous invite à rédiger un document de

synthèse portant sur l’analyse de la conjoncture économique. Ce document sera porté à la connaissance du

comité d’entreprise lors de la prochaine réunion. Afin de vous faciliter la tâche, il vous précise de manière

concise les questions devant être précisément abordées.

Questions

1. Quels facteurs exogènes ont eu un impact défavorable au premier semestre 2011 sur la conjoncture au sein

de la zone euro ?

2. Quels sont les indicateurs conjoncturels confirmant un retournement de la conjoncture en France et dans la

zone euro au cours de l’année 2011 ?

3. Les anticipations des entrepreneurs, qui sont reprises dans les enquêtes trimestrielles sur le climat des

affaires, sont-elles de nature à relancer la croissance de la zone euro ? Quelle est l’incidence de ces

anticipations sur le comportement des entreprises et sur la conjoncture économique en 2012 ?

Vous répondrez en conclusion à la question suivante : l’impact de la récession engendrera-t-il obligatoirement

une baisse de l’activité de l’entreprise Batitout ? Vous justifierez votre réponse.

14 PRÉPARER L'ÉPREUVE D’ÉCONOMIE GÉNÉRALE

ET DROIT

V9717-D1/1

DOCUMENT 1

La reprise se grippe

Introduction

Au cours de l’été 2011, le climat conjoncturel s’est nettement détérioré dans l’ensemble des

économies avancées. Ainsi, en France, le climat des affaires s’est, depuis juin, sensiblement

dégradé dans l’industrie, les services et le commerce, et les indicateurs disponibles en septembre

signalent tous un retournement de la conjoncture.

Au deuxième trimestre, l’activité avait déjà fléchi dans les économies avancées : la croissance n’y

a été globalement que de 0,1 %, dans un contexte de quasi-stagnation du commerce mondial. Le

ralentissement observé au printemps trouve son origine dans les conséquences du séisme au Japon

et dans la hausse des prix des matières premières. Il tient sans doute également à l’orientation plus

restrictive des politiques économiques : lutte contre la surchauffe inflationniste dans les pays

émergents ; stratégies de consolidation budgétaire dans les économies avancées. Mais le caractère

temporaire de certains de ces chocs laissait entrevoir des perspectives de rebond au second

semestre.

Les événements de l’été ont mis à mal un tel scénario. Dans la zone euro, un regain d’incertitude

est survenu dès le début de l’été, alimenté par la crise des dettes souveraines. Il a entraîné un fort

recul des indices boursiers, notamment des institutions financières. Finalement, la succession de

chocs défavorables a pesé sur les anticipations des chefs d’entreprise, et les perspectives de

croissance à l’horizon de la fin de l’année s’en trouvent fortement modifiées (…)

La croissance du PIB serait de 0,3 % au troisième trimestre, puis de 0,0 % au quatrième. La

dynamique de l’investissement et de l’emploi, moteur continu de la reprise depuis mi-2009,

faiblirait nettement au deuxième semestre 2011. L’investissement freinerait, face à des débouchés

extérieurs en panne et dans un contexte d’incertitude accrue. Et les secteurs marchands ne

créeraient que 24 000 emplois au second semestre, contre 112 000 au premier. Le taux de

chômage augmenterait donc à nouveau, malgré une intensification du recours aux emplois aidés

d’ici la fin de l’année.

Seul soutien à l’activité, la consommation des ménages rebondirait au troisième trimestre, après le

recul, ponctuel, observé au deuxième trimestre. Elle croîtrait ensuite modérément au quatrième

trimestre, en ligne avec le pouvoir d’achat. Le taux d’épargne des ménages français se

maintiendrait à un niveau élevé.

Le scénario de ce point de conjoncture est entouré de très fortes incertitudes. La plus importante

concerne la crise européenne et sa transmission à l’économie réelle. On ne perçoit pas aujourd’hui

de signes tangibles d’un resserrement généralisé des conditions de financement des agents privés

en Europe, notamment en raison de l’intervention des banques centrales pour fournir des liquidités

au système financier. Le scénario présenté ici ne suppose pas d’aggravation des tensions

financières à l’horizon de la fin de l’année ; mais un grippage des canaux de financement de

l’économie

...

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