BIJOUR

1) Trouver des sophismes employée dans le film « 12 hommes en colère » :

Appel à la majorité : Un des arguments énoncé par un des 12 jurés est que le garçon est forcement coupable puisque, suite au vote, 11 d’entre eux le croient coupable. Or, qu’est-ce qui prouve que la majorité à forcément raison?

Non sequitur : Un des membres du jury avance que puisque le jeune accusé provient d’un environnement houleux, défavorisé et criminel, il n’y aurait aucune raison de le croire. Toutefois, il n’y a aucun lien logique entre cette prémisse de l’argument et la conclusion.

Discréditer la personne : Ce garçon est forcément coupable, la preuve : il s’agit d’un voyou et on l’a déjà arrêté pour violence.

Ad ignorantiam : le premier homme dit que l’accusé est nécessairement coupable, puisque personne n’a prouvé le contraire. Ceci fait appel à l’ignorance et ne prouve en rien la culpabilité de l’accusé.

Appel à l’autorité : Un des 12 jurés affirme que le garçon est surement coupable puisque son propre avocat prétend qu’il est coupable et qu’il n’a aucune chance de s’en sortir. Faire appel à l’opinion de l’avocat semble rajouter de la crédibilité à notre argument, toutefois, l’avocat, comme toute autre personne, est tout a fait en mesure de se tromper également

Sophisme de l’incohérence entre les gestes et la parole : le juré numéro trois est persuade de la culpabilité du jeune garçon car on aurait entendu ce dernier crier à son père qu’il voulait le tuer, donc, il l’a forcément fait. Toutefois, lorsque le juré no 3 perd son calme, il désire s'en prendre physiquement au juré no 8 en lui disant qu'il va le tuer.

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