Auto evaluation

Introduction

Cette auto évaluation de mon parcours de professionnalisation est l’occasion pour moi de porter un regard distancé sur mes trois années de formation. Ainsi, j’ai pu faire le point sur mon cheminement, mes apprentissages et également sur l’évolution de mes compétences lors de cette formation. Cet exercice de travail sur soi n’est pas une épreuve facile, en effet, il faut réussir à faire un retour sur image de tous les moments de la formation, la prise de recul et la distance sont nécessaire. Cette formation a été jalonnée d’étapes clés, de découvertes, de remises en question mais aussi de rencontres très enrichissantes.

I. Mon parcours antérieur à la formation

Le métier d’Assistante de Service Sociale, a toujours éveillé ma curiosité. Qu’est ce que véritablement être assistante de service sociale ? Je l’imaginais comme un super héros venant en aide à des personnes en difficulté et qu’elle pouvait en un « claquement de doigt » trouver des solutions aux problèmes des personnes. Etre assistante social m’a toujours attiré, le contact humain, le respect d’autrui et surtout l’idée d’aider des personnes. Je peux l’expliquer aujourd’hui, par mes différentes expériences de vie, mes valeurs et mon éducation.

Tout s’est concrétisé durant ma scolarité en Baccalauréat Professionnel « Service de Proximité et Vie Locale ». Durant cette formation, j’ai rencontré lors d’une journée spécifique sur le travail social, une assistante de service sociale. Celle-ci m’a fait découvrir sa profession. Après l’obtention de mon Baccalauréat, j’ai tenté le concours d’assistante de service social que je n’ai pas réussi, j’ai alors poursuivi mes études à la faculté, plus précisément en Sociologie. Ces études m’ont permis d’acquérir diverses connaissances sur les phénomènes sociaux, les représentations (façons de penser) et les comportements (façons d'agir) des individus. J’ai validé ma licence de sociologie.

Je me suis fixée alors pour objectif de passer le concours d’Assistante de Service Social tout en travaillant dans un lycée et en bénéficiant d’une journée par semaine de préparation aux concours. J’étais responsable d’un Point Ecoute Santé, les élèves se confiaient sur les difficultés qu’ils pouvaient rencontrer. Mon rôle était de les écouter, les rassurer et de trouver avec eux des solutions adaptées. De plus j’organisais des actions de prévention. Ce poste m’a permis d’effleurer la notion de relation d’aide, cependant je n’avais pas conscience que cette notion suppose une certaine méthodologie ainsi que des compétences particulières.

Mes premiers pas de future professionnelle m’ont permis de me confronter aux réalités du métier à travers un enseignement théorique abondant et une formation pratique riche. La découverte du métier s’est construite grâce à une alternance théorie/pratique, entre le centre de formation et les sites qualifiants.

II. Savoirs théorique et travail d’équipe

Ces trois années ont été condensées et riches en enseignements théoriques, faisant appel à de nombreux champs de connaissance comme les politiques sociales, le droit, la psychologie et bien d’autres encore. Ces connaissances, je les ai découvertes au travers de lectures et des cours dispensés par des intervenants. Lors de la première année, j’ai pu découvrir le métier d’Assistante de service social, j’ai pu avoir une vision globale de cette profession. Il a été nécessaire pour moi d’acquérir des connaissances multidisciplinaires. De plus, sachant que notre société évolue chaque jour, les politiques sociales et les dispositifs changent. Mes apprentissages ne doivent donc pas rester figés. Il est essentiel de continuer cette démarche en actualisant régulièrement mes connaissances par le biais de lectures, d’échanges et de formations.

Pendant les deux dernières années de formation, l’accent a été mis sur l’apprentissage de la méthodologie d’Intervention Sociale d’Aide à la Personne (I.S.A.P) et sur l’Intervention Sociale d’ Intérêt Collective (I.S.I.C). La lecture du livre de Carl Rogers, l’entretien de face à face dans la relation d’aide, a été un déclic pour moi, il m’a aidé à comprendre et à mettre en pratique la déontologie de l’entretien d’aide. En effet, la posture et l’accueil de l’assistante de service social sont primordiaux car ils permettent l’entrée en relation et aide à instaurer le climat de confiance nécessaire à l’accompagnement. L’aidant doit ce centrer sur l’usager afin d’appréhender sa situation dans sa globalité. Je retiens quatre concepts primordiaux : L’écoute compréhensive sans quoi le professionnel peut passer à coté de ce que peut exprimer l’usager. La reformulation comme support technique qui vise à favoriser la verbalisation de l’usager et à vérifier la compréhension de l’ASS. L’engagement dont le but est de comprendre la situation telle que l’usager la vit et pour finir l’autodétermination de l’individu, sa capacité à se mobiliser pour entreprendre le changement. Je pense que la compréhension de ces méthodologies passe par l’apprentissage, l’observation puis la pratique sur nos terrains de stage. De plus, pendant les regroupements, nous avons eu beaucoup de temps en groupe pour échanger sur nos situations de stage, notre ressenti et notre questionnement.

Les travaux de groupe ont aussi rythmé l’ensemble de mon parcours de formation. J’ai appris à travailler en groupe car se mobiliser à plusieurs autour d’un projet, demande de trouver sa place. J’ai apprécié l’efficacité du travail en équipe. Le partage d’idées, des tâches, le gain de temps et la cohésion du groupe ont rendu le travail agréable et enrichissant. J’ai pu constater que chacun disposait de capacité et de compétences qui, une fois mises en commun, faisait la force d’un groupe. Sinon, je me suis aussi rendu compte que la collaboration avec d’autres personnes sur un projet commun peut s’avérer difficile. A ces occasions, j’ai pu développer mes capacités de négociation pour défendre mes idées mais aussi de tolérance.

III. De mes représentations aux réalités du métier d’Assistante de Service Social

1. Mon

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