Analyse d'une situation de soins

INTRODUCTION

Lors de la situation, je suis en quatrième semaine de stage. Elle se déroule dans un établissement public de santé en région parisienne, en service de neurologie. Ce service habituellement consacré à une hospitalisation traditionnelle (à durée indéterminée) connait une modification depuis quelques temps déjà et se voit accueillir des patients pour de l’hospitalisation de semaine. Il a une capacité d’une quinzaine de lits divisés en chambre individuelle et double. Le service de neurologie est principalement spécialisé dans les pathologies telles que Parkinson, la sclérose amyotrophique latérale (SLA), la sclérose en place (SEP), les pathologies des mouvements anormaux ainsi que les pathologies engendrant des inflammations du système nerveux. Il est composé de 2 neurologues, 2 internes, … externes, un kinésithérapeute, une diététicienne, une AMP, 6 aides-soignantes et 7 infirmiers. J’ai choisis cette situation car selon moi l’infirmier doit connaître les attitudes et comportements à adopter face à des patients déments. En effet, il est nécessaire pour un infirmier d’établir une relation d’aide avec ses patients dans le but de pratiquer l’écoute active, instaurer un climat de confiance, rassurer ceux-ci et permettre une prise en charge optimale. Cette situation est en lien avec le champ disciplinaire 4 . La compétence sollicitée est la compétence 6.

DESCRIPTION

Les personnes présentes lors de la situation sont : une patiente du service que l’on nommera madame G, deux infirmiers et moi-même. Il est environ 20h lorsque les infirmiers et moi-même nous trouvons dans la salle de détente. Madame G, 75 ans est une patiente hospitalisée dans le service depuis déjà quelques jours pour sa maladie de Parkinson. Cette dernière est porteuse d’une pompe nommée pompe Apikonon ou encore pompe apomorphine. Cette pompe est proposée aux patients au moment où la prise des traitements oraux n’est plus efficace. Elle a pour but de délivrer automatiquement et en permanence le médicament tout au long de la journée par le biais d’une tubulure, elle-même liée à une aiguille en sous-cutané. Avec ce système d’injection, l’apomorphine arrive au cerveau en moins de 10 minutes et permet le contrôle des symptômes parkinsoniens dans un délai relativement très court. L’un des effets indésirables de cette pompe étant les hallucinations ou encore la confusion. Madame G se trouve dans le couloir en direction de l’entrée du service et marmonne des phrases incohérentes. En l’entendant, je me dirige vers elle et lui demande où elle va. Celle-ci se trouve en pleure et est persuadée qu’elle dérange car elle explique qu’il y a du monde dans sa chambre qui ne l’apprécie pas selon elle. Elle semble ne pas savoir qu’elle est hospitalisée dans ce service et ne veut absolument pas retourner dans sa chambre. J’essaye tant bien que mal de la rassurer et de la réorienter vers sa chambre tout en lui expliquant qu’elle se trouve à l’hôpital et qu’il n’y a personne dans sa chambre si ce n’est sa voisine de chambre. Elle reste campée sur ses positions et ne veut pas bouger du couloir. Entre temps, les infirmiers arrivent. Madame G se tient debout mais de manière très courbé, avec la tête vers le bas. Il est difficile pour elle de se

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