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Étude linéaire de Zola Jackson

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Par   •  2 Janvier 2023  •  Étude de cas  •  715 Mots (3 Pages)  •  500 Vues

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Étude linéaire

         Nous allons étudier un extrait du roman « Zola Jackson » écrit par Gilles Leroy en 2010. Cet extrait s’intitule « La naissance des vents », il met en scène une femme afro-américaine habitant à la Nouvelle-Orléans avec son labrador blanc, Lady, qui ne veut pas quitter sa maison suite à des alertes ouragan. Notre extrait est consacré au moment où l’ouragan Katrina touche la ville où habite Zola et sa chienne. Nous allons nous demander : de quelle façon est abordée le passage de l’ouragan par les personnages du roman ? Pour répondre, nous nous appuierons sur les 3 mvmts de cet extrait ; le 1er détaille l’arrivé de la tempête et ses 1er dommages, le 2e les ravages suites à ses vents et le 3e la réaction de Zola Jackson et de sa chienne Lady.

        Dans le 1er mvmt, l’ouragan est décrit comme une bête sauvage détruisant tout sur son passage « la tempête n’en fait qu’une bouchée » (l.16) ce qui est donc une personnification, « ses mugissements, ses râles, ses rages » (l.9-10) et ceci une gradation de ses actes. Cette tempête enchaîne les premiers dégâts en réduisant en morceaux les différents objets de verres : « les fenêtres...les verrières...la cabine téléphonique » (l.10-12). L’improbable se produit quand elle réussit à réduire à néant le dôme de verre du stade, qui était censé résister aux attaques terroristes. Cette destruction est comparé à un feux d’artifices non voulu et donc dangereux : « ce fut comme un feux d’artifices » (l.17). Sa destruction est un danger pour la population encore sur place, puisqu’elle crée une pluie de verre dans les rues et les avenues « épaisse grêle fracassante et miroitante » (l.19).

        Dans le 2e mvmt, on peut lire avec détails les ravages que fait la tempête, la force à laquelle elle détruit tout sur son passage « les tôles arrachées aux toits des fabriques...les voitures soulevées et roulées sur la chaussées » (l.20-22). Ce champs lexical de véhicule est comparé à des « fétus de paille sur le sable arizonien » (l.22) pour montrer avec quelle facilité et légèreté a cette ouragan de détruire la ville. C’est un jeu d’enfant pour l’ouragan de faire régner le chaos car pour lui tout parait léger : « Les poteaux de la rue font de belles brindilles, les toits des maisons d’abscons mikados. » (l.27-28). Zola se demande donc en exprimant sa peur et son doute, à travers une anaphore juxtaposé : « Est-ce que c’est pour moi cette fois ? Est-ce que c’est ma maison ? Est-ce que c’est moi dans la maison ? » (l.29-30). Elle montre également sa panique en se posant toutes ses questions.

        Les émotions de Zola et de sa chienne sont mises en avant dans le dernier mouvement, quand la tempête est juste au dessus d’elles. La chienne est représentée comme humaine, le bébé de Zola : « les yeux...suppliant de faire quelque chose. » (l.33-34), « comme un nourrisson. » (l.34). Lady montre ainsi sa peur à sa maîtresse, en plus d’un regard explicite : « les yeux écarquillés d’effroi » (l.32). Zola compare le bruit de l’ouragan comme « cent orages, milles tonnerres » (l.36-37) et pourtant il n’y a « pas un éclair, rien que le noir » (l.37). On peut lire le chaos mental que ressent Zola en énumérant le pire qui pourrait arriver : « la maison déchiqueté, l’escalier arraché, le toit envolé » (l.38-39), même en prétendant ne plus se voir en vie avec sa chienne : « et nous deux peut être plus vraiment en vie qui sait ?, dans la nuit noir. » (l.39-40).

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