Méthode dissertation philosophie

1. INTRODUCTION (à rédiger au brouillon avant de recopier au propre)

1. [RECOMMANDE (parfois /souvent) MAIS FACULTATIF] : Exemple / citation /référence culturelle, etc.
2. Analyse des termes du sujet, sans être toutefois trop long. On peut aussi y revenir au début de la première partie, comme une reprise annoncée (Précisons …)
3. Mise en évidence de la / ou des difficulté(s).
4. Problème à formuler soigneusement.
5. Annonce du plan, éventuellement sous forme de questions. On annonce où l’on va et vers quelle réponse on s’achemine en conclusion.

1. ANALYSE

1. Types de sujets :  

1. Sujets définition : ex : Qu’est-ce qu’une science sans conscience ?
2. Modal : ex : Peut-on / doit-on / Faut-il / tout dire ?
3. But, utilité : Pourquoi, Pour quoi (Cause, but)

1. Repérer :

1. Les concepts majeurs du programme. Ex : L’art est-il forcément inutile ? (1 concept majeur).
2. Les autres notions. Ex : L’art est-il forcément [1] inutile [2] ? (2 notions supplémentaires).
3. Les présupposés : ex : Pourquoi la technique fait-elle de nous des esclaves ? → Le travail FAIT

1. PROBLEMATIQUE

1. Partir d’une réponse évidente – sens commun.
2. Chercher les alternatives à cette réponse évidente.
3. → Difficulté(s) – contradiction(s).

1. Ex : Les lois sont-elles toujours justes ?

1. A priori oui.
2. Mais elles dépendent des hommes qui sont faillibles.
3. Il existe des lois injustes, mal adaptées, contestables, etc.
4. Si c’est de la loi que dépend la justice, comment expliquer que ces mêmes lois puissent se contredire ?

1. Problème : Les lois qui sont en principe le critère de la justice sont pourtant parfois injustes. La loi ne recèle donc pas EN ELLE-MÊME sa propre légitimité.

1. LE PLAN – [entre 2 et 4 parties]

1. Classer les arguments en fonction du problème. Les hiérarchiser, des plus simples et naïfs aux plus complexes, approfondis et pertinents.
2. Types de plans

1. Plan progressif : il fait avancer la discussion vers une conclusion qui est une position ferme mais pas forcément définitive. La 3e partie (quand il y en a une) est alors en lien avec les deux précédentes. Ex : L’art s’oppose-t-il à l’utilité dans l’existence ?
2. Plan-débat : Thèse / objections / réponses. Ex : La religion peut-elle être enseignée ?
3. Plan « socratique » (Socrate utilise la maïeutique, c’est-à-dire une méthode questions-réponses pour progresser en affinant jusqu’aux définitions les plus solides.) Thèse / objections / formulation d’une nouvelle thèse. Ex : Pourquoi travaillons-nous ?
4. Le plan type « Sciences PO » : Thèse à contester (1)  / thèse à promouvoir (2) à partir des faiblesses de (1).
5. Plan dialectique : La « Rolls-Royce du plan », la « grande symphonie de la dissertation » : Thèse / Antithèse / Synthèse.

La synthèse ne doit pas être à mi-chemin de la thèse et de l’antithèse. Pas de « p’tête ben qu’oui, p’tête ben qu’non ». La synthèse se doit de résoudre ou surmonter l’opposition entre la thèse et l’antithèse.

Ex : La croyance religieuse s’oppose-t-elle nécesssairement à l’activité de la raison ?

• L’activité rationnelle peut-être au sevice de la croyance religieuse.
• Mais la croyance religieuse se trouve au-delà de l’activité rationnelle.
• L’activité rationnelle peut renforcer et éclairer la foi mais non pas la susciter.

1. CONCLUSION

1. Rappeler les grandes lignes de l’argumentation. Ne pas être trop long. C’est une conclusion.
2. Réponse claire, ferme, pondérée ou encore aporie (impasse) ; mais l’aporie est aussi une réponse …
3. [FACULTATIF] : Ouvrir la réflexion vers une nouvelle perspective de réflexion, ou encore citation.

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