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Maltier le malletier

Étude de cas : Maltier le malletier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  1 265 Mots (6 Pages)  •  1 856 Vues

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LIU CHANG

WANG ZHAOLIN

4 COM 1 

YI RAN

YUAN  JIUYE

4 MLR EXCELLENCE

SOMMAIRE

SOMMAIRE.................................................................................................................. 2 PRESENTATION D’ENTREPRISE .......................................................................... 3

LE MALLETIER AU FIL DE L’HISTOIRE……………………………………...……….... 3-4

SWOT.............................................................................................................................. 5

SITUATION ................................................................................................................... 6-7

SOLUTION…………………………………………………………………………………………..  8

CONCUSION ………………………………………………………………………………………….. 8

PRESENTATION D’ENTREPRISE

Ils étaient une poignée au XIVème siècle et ne sont pas plus nombreux à perpétuer aujourd’hui un métier indissociablement lié à l’art de vivre. Deux révolutions industrielles ont entretemps fait des malletiers les fournisseurs d’une clientèle privilégiée, et quatre siècles plus tard la spécialité reste le pré carré d’une poignée de maisons attachées à perpétuer un artisanat séculaire. La plus petite d’entre elles n’a pas la réputation de ses célèbres consoeurs mais revendique une ancienneté comparable et pratique un même artisanat exigeant, mis au service d’une vision contemporaine du voyage. A sa tête, Benoît Maltier (ça ne s’invente pas) se consacre à ressusciter une tradition familiale née il y a 500 ans. 

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LE MALLETIER AU FIL DE L’HISTOIRE

Il faut remonter au règne de Charles V, au XIVème siècle, pour retrouver les traces des premiers malletiers. Le métier est alors apparenté à ceux de sellier, coffretier et lormier (pratiquant la lormerie : fabrication des différents objets de métal constituant avec la selle le harnachement des chevaux : éperons, étriers et mors), dont il partage les statuts. Un siècle plus tard est créée, sous le règne de Charles IX, la corporation des coffretiers et malletiers, désormais distincte de celle des selliers. Son histoire sera indissociable de la première révolution des transports : les inventions successives de la roue à rayons et des suspensions à ressorts, qui vont donner lieu à celle du carrosse, au XVIème siècle. Sous François 1er on n’en compte encore que deux à Paris : ceux de la reine et de Diane de France, mais un siècle plus tard la majeure partie de l’aristocratie possède le sien. Ce nouveau marché a conduit les selliers à évoluer en selliers-carrossiers et suscité l’animosité entre selliers et malletiers. L’antagonisme entre les deux corporations atteint son acmé en 1746, lorsque celle des selliers demande et obtient la saisie des réalisations de plusieurs malletiers. Des procès annuleront ces saisies, mais les hostilités sont ouvertes. Il faudra attendre la Révolution pour voir les statuts des deux corporations révisés, et l’apparition d’une nouvelle spécialité : celle de « layetier-coffretier-emballeur », titre décerné par la duchesse de Berry à la maison Martin, dont l’activité consiste à emballer les effets (garde-robe mais aussi objets usuels, meubles et même fleurs) de leurs clients au moyen d’emballages de toile et de paille, puis les déballer et les ranger au terme du voyage. Pierre-François Martin transmettra son affaire à Louis-Henri Morel, un de ses meilleurs ouvriers, avant que celui-ci forme à son tour un jeune apprenti qui héritera de la maison à sa disparition, en 1852. Le jeune homme a alors 24 ans, il se nomme François Goyard et a reçu la meilleure formation possible. En rebaptisant la maison, il crée celle qui est aujourd’hui le plus ancien malletier de France. Deux autres layetiers-coffretiers-emballeurs vont également devenir malletiers : ils s’appellent Moynat et Louis Vuitton. Parmi les quelques maisons qui exercent le même métier en province, la plus réputée est celle de la famille Maltier, dans la Vienne, région de Poitiers, qui a compté depuis le début du XVIIème siècle nombre de charpentiers et de cordonniers, et signe depuis le XVIIIème ses créations « Maltier malletier ». Sous la direction de Daniel, puis Pierre, Joseph et Jean Maltier, elle fournit à l’aristocratie locale des malles exclusives et luxueuses. Son histoire se perd dans le courant du XIXème siècle, alors que l’on assiste à la seconde révolution des transports, celle du train et de l’automobile, qui va à son tour profondément marquer l’évolution du métier.

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